DUBAI (UNA)- Dans le cadre de la deuxième journée du Sommet mondial des gouvernements (WGS), qui se tient à Dubaï, l’Agence de presse des Émirats (WAM) a organisé une table ronde intitulée « L’avenir des agences de presse gouvernementales et des médias ».
Des représentants des médias du monde entier, notamment du monde arabe, ont participé à la table ronde qui portait sur le thème « Favoriser les partenariats pour lutter contre le changement climatique ».
La table ronde a été organisée pour examiner le rôle crucial joué par les médias dans la lutte contre le changement climatique et explorer l’avenir du journalisme environnemental. L’événement a réuni des représentants des médias du monde entier qui se sont engagés dans une discussion solide et perspicace.
Mohammed Jalal Al Rayssi, directeur général de la WAM, a déclaré que le Sommet mondial des gouvernements représente une occasion précieuse pour les agences de presse régionales et internationales d’échanger leur expertise et leurs meilleures pratiques médiatiques sur les principaux défis auxquels le monde est confronté.
« Ces défis incluent le changement climatique et les moyens de renforcer la durabilité et de préserver l’environnement. »
Al Rayssi a appelé à la création d’une alliance médiatique dont la mission serait de formuler des contenus médiatiques visant à éclairer le public des différentes sociétés sur les défis climatiques.
« Le changement climatique représente l’un des plus grands défis environnementaux auxquels le monde est confronté en raison des menaces qu’il fait peser sur toutes les sociétés », a-t-il déclaré.
« La Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 28), que les Émirats arabes unis accueilleront d’ici la fin de l’année, est l’occasion d’unifier les efforts internationaux, de renforcer les initiatives conjointes et de tracer une future feuille de route pour faire face aux répercussions du changement climatique », a ajouté M. Al Rayssi.
Les intervenants de la table ronde se sont penchés sur la manière dont les médias peuvent communiquer efficacement l’urgence de la crise climatique et sensibiliser le public à cette question. Ils ont également étudié comment la couverture médiatique du changement climatique peut influencer l’opinion publique et les décisions politiques. Les participants ont également discuté des défis et des opportunités auxquels sont confrontés les journalistes environnementaux dans le monde entier, en particulier dans les pays du Sud.
Ils ont également parlé de stratégies de narration convaincantes pour maximiser l’impact de la couverture environnementale, en abordant l’importance de reportages précis et basés sur des faits et la nécessité d’une approche collaborative entre les organisations de médias et les défenseurs de l’environnement.
La discussion visait à fournir une vue d’ensemble de l’état actuel du journalisme environnemental et de l’orientation future qu’il devrait prendre pour relever efficacement le défi pressant du changement climatique. L’événement devrait apporter un éclairage et des recommandations précieux aux professionnels des médias, aux décideurs politiques et au grand public.
Les participants à la table ronde ont insisté sur les moyens d’améliorer l’efficacité de la sensibilisation à l’environnement en utilisant un langage simple.
Mohammed Al Yami, directeur général de l’Union des agences de presse des États membres de l’OCI (UNA), a suggéré de maintenir le professionnalisme et de s’appuyer sur des sources fiables pour traiter des questions liées au changement climatique. Il a insisté sur la nécessité de former des journalistes spécialisés pour couvrir les questions liées au changement climatique, ce qui contribuera à la sensibilisation à l’environnement.
Abdulla Khalil Buhejji, directeur général de la Bahrain News Agency (BNA), a soutenu l’idée d’un bulletin scientifique sur les agences de presse arabes et internationales. Cela permettra de promouvoir les initiatives des communautés et du secteur privé pour protéger l’environnement et réduire les émissions de carbone.
Fatima Al-Salem, directrice générale de l’Agence de presse du Koweït (KUNA), a souligné l’importance pour les médias officiels de mettre en avant les questions climatiques avec des commentaires d’experts et un contenu scientifique, mais de manière juste et équilibrée.
Farid Ayar, secrétaire général de la Fédération des agences de presse arabes (FANA), a souligné la nécessité d’organiser des cours spécialisés pour préparer les agences de presse arabes à traiter les questions climatiques. Il a également suggéré de publier un journal scientifique à cette fin.
Najib Gouiaa, PDG de MediaCity Mauritius, a souligné l’importance de produire un contenu scientifique adapté à une société en mutation. Il a insisté sur la nécessité de mettre en lumière les défis auxquels est confronté le continent africain et d’utiliser les canaux mondiaux pour traiter leurs problèmes.
Xiang Li, directeur exécutif du bureau régional du Moyen-Orient de CMG, a noté l’importance de sensibiliser les différents segments de la société à l’environnement par le biais des médias. Il a suggéré de rationaliser et de simplifier les informations sur les questions environnementales complexes. Les moyens techniques modernes peuvent être utilisés pour sensibiliser à l’économie verte et à la protection de l’environnement, a ajouté M. Li.
Mohammad Mirdal Akib, PDG de Media Group Network en Indonésie, a souligné que les programmes d’enseignement devraient être élaborés de manière à sensibiliser les nouvelles générations à la préservation de l’environnement.
Adrian Wells, directeur général d’ENEX au Luxembourg, a salué le rôle de chef de file des Émirats arabes unis dans la lutte contre le changement climatique et a souligné l’importance de former des journalistes spécialisés dans l’environnement afin de les aider à présenter les questions environnementales de manière efficace.
L’édition de cette année du Sommet mondial des gouvernements est la plus importante de son histoire, avec plus de 10 000 participants, dont des hauts fonctionnaires, des experts dans divers domaines et des dirigeants du secteur privé, pour envisager l’avenir des gouvernements.
Source: UNA