Conakry, 13 avr. (AGP)- Les enseignants contractuels pourraient à nouveau bouder les salles de classe pour non payement de cinq (05) mois d’arriérés de salaire.
Le président du collectif des enseignants contractuels a haussé le ton jeudi, 13 avril 2023 demandant aux autorités de payer sans délai leurs dus, faute de quoi, les cours risquent encore d’être perturbés à quelques semaines des évaluations et examens nationaux.
C’est bien l’annonce du collectif alors que les examens approchent à grands pas. Les derniers programmes scolaires risquent d’être paralysés par la grogne des enseignants contractuels de l’État. Cinq (05) mois sans salaire alors qu’ils sont en situation de classe et la plupart d’entre eux exercent à l’intérieur du pays dans des conditions difficiles, dit-on.
« Si toutefois, les négociations n’aboutissent pas, il sera obligatoire que nous déclenchions une nouvelle grève dans le secteur de l’éducation à la date du 20 avril 2023, » avertit Alseny Mabinty Camara, porte-parole du collectif des enseignants contractuels.
Plusieurs d’entre eux ont récemment perçu un mois de salaire. Un geste qui a réduit les arriérés à cinq mois. Mais des enseignants contractuels comme ceux des zones de Boké, Fria, Kassa, Télimélé ont été omis dans les opérations de paie.
Déjà, certains ont commencé à bouder les salles de classe dans ces préfectures.
Une menace qui pourrait être l’aboutissement de plusieurs démarches menées sans effet escompté par ces enseignants contractuels.
AGP/ 14/04/023 JBCM