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Guinée/ Justice : Suspension du procès des massacres du 28 septembre, l’OGDH s’exprime !

Publié le

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Conakry, 07 juin (AGP)- Après 3 semaines de suspension du procès des massacres du 28 septembre suite au non-payement des honoraires des avocats, une interview a été accordée à notre rédaction par l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH) à travers son chargé de la communication, M. Alseny Sall.
Selon M. Sall, cette suspension reste une préoccupation pour l’OGDH, parce que  » le procès est à l’arrêt depuis trois semaines suite à l’incompréhension entre le ministre de la Justice et les avocats sur la conduite du procès, nous suivons ça avec beaucoup d’inquiétude. »  Et d’ajouter :  » les avocats demandent des avantages au niveau du ministre de la Justice, notamment un soutien du ministre de tutelle par aide juridictionnelle  ».
Poursuivant, il indique que c’est l’État guinéen qui s’est engagé devant la communauté Internationale de juger le dossier du 28 septembre, donc c’est lui qui a l’obligation de juger, et cette obligation de juger implique l’État à ce qu’il prenne toutes les dispositions de mesure législative, financière, et l’environnement spécifique pour que ce procès se tienne.
  » Donc l’important, c’est d’avoir un cadre de concertation pour pouvoir lever les incompréhensions pour que ce procès suive son cours normal. » A-t-il précisé avant de renchérir :  »en raison de l’intérêt que représente ce procès pour la Guinée et pour la communauté internationale, un procès que la cour pénale internationale (CPI) cite comme une référence, ne devrait pas souffrir d’un problème de financement. »
Plus loin, il précise que la Guinée n’a pas intérêt à ce que ce procès échoue sinon ça serait dramatique pour le pays et les victimes qui souffrent depuis 13 ans , même les autorités de la transition, selon le chargé de communication de l’OGDH.
Pour clore son intervention, il soutient qu’au-delà des victimes, c’est un procès pédagogique important pour le peuple de Guinée et la communauté internationale, donc si ce procès échoue, c’est la Guinée qui échoue et la communauté internationale.
AGP/07/06/023            FD/ABD

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