Kindia, 19 sept (AGP)-L’ultimatum donné par la CRIEF aux pharmacies et cliniques non agrées a expiré le jeudi 15 septembre. Au lendemain, dans la commune urbaine de Kindia, la fermeture des pharmacies non agrées est effective.
Par contre, cette décision est diversement appréciée par les citoyens. Dans la matinée du samedi, 17 septembre 2022, nombreux sont les patients qui n’ont pas pu trouver des produits pharmaceutiques.
La fermeture des cliniques privées par le gouvernement de transition n’est pas du gout de certains vendeurs de médicaments. C’est le cas d’Alpha Oumar Barry. Même s’il reconnait que l’Etat doit fermer, il suppose que le délai a été minime. « Si l’Etat a pris cette décision personne ne peut le contester mais vu la souffrance de la population locale, on avait passé par des procédures pour les prier de nous prolonger la date pour que nous puissions revendre nos médicaments. La date est tombée brusquement. Mais malheureusement pour nous, ils n’ont pas pu le faire. C’est la souffrance totale. » a-t- il expliqué.
De son côté, Oumar Diogo Barry, pharmacien, trouve cette décision salutaire. Selon lui, c’est une façon d’assurer une bonne santé de la population.
Au marché CFAO de Kindia où on pouvait s’approvisionner facilement en médicaments, les boutiques et magasins sont fermées. Partout, cette décision semble être prise au sérieux.
Du coté des citoyens, l’on se demande si l’Etat pourra les aider à avoir des médicaments à moindre couts. « Nous les citoyens nous sommes pour cette décision, c’est une question de santé mais nous les basses classes est ce que nous avons les moyens d’aller à la pharmacie. Il faut que l’Etat envoie des médicaments à la portée de la population. C’est notre inquiétude. » a laissé entendre Mawa Sylla.
AGP/19/09/022 TS/CM