Forécariah, 03 nov. (AGP)- A Forécariah tout comme dans les autres préfectures de la Guinée, les forces de défense et de sécurité ont célébré mercredi, 1er novembre 2023, le 65e anniversaire de la création de l’armée guinéenne.
Cette festivité qui s’est déroulée au camp Kalako a été présidée par le préfet de Forécariah, première autorité de la ville, Colonel Mohamed V Camara.
A ses côtés, on peut noter la présence de nombreuses personnalités notamment les secrétaires généraux chargés des affaires administratives et des collectivités décentralisées, les sous-préfets et les maires des dix (10) collectivités de Forécariah, les responsables des forces de défense et de sécurité, des anciens combattants ainsi que l’association des épouses des militaires et paramilitaires de Forécariah.
La cérémonie a commencé à 8heures par la montée des couleurs et suivie par la revue de la troupe à 10 heures par le préfet de Forécariah, Colonel Mohamed V Camara.
Après la présentation des officiels, place à la démonstration des soldats sur le mouvement d’ensemble, l’attaque défense un contre un, le scénario sur l’attaque des bandits, le mouvement du maître et le mouvement pour la fermeture.
Dans son discours, le commandant du camp d’infanterie de Kalako, colonel Barry Alpha Oumar (BAO) a rappelé que dès après 1958, la Guinée s’est résolument engagée dans l’édification de sa force de défense et de sécurité nationale en faisant appel à ses soldats patriotes de l’armée française pour se consacrer à l’encadrement et à la formation de sa jeune armée.
C’est suite à une négociation entre le gouvernement français et celui de la Guinée que le retour de plus de 18 000 soldats de tous corps confondus a été signé : « Le 1er novembre 1958 fut la création des forces armées guinéennes sur la base d’anciens militaires issus de l’armée française. A cette date l’armée comptait un effectif de 737 hommes dont 50 sous-officiers et 687 militaires du rang.
». Selon le commandant BAO, de cette date à nos jours, l’armée guinéenne a participé à plusieurs opérations pour le maintien de la paix au Congo en 1961, en Guinée Bissau en 1963, en 1998, en Angola en 1975, au Bénin en 1976, au Liberia en 1990, en Sierra Leone en 2001 et sa présence actuelle de son 8e bataillon au Nord du Mali.
Pour le porte-parole des anciens combattants, Zézé Koïvogui, commandant à la retraite, l’histoire n’est pas une répétition, mais un processus continu, marqué par les faits régissant de la vie des sociétés. Selon lui, en participant à cette cérémonie lui permettra de se connaître, de tirer les lignes et de donner un bilan exhaustif afin de mieux élaborer la nouvelle étape.
Présidant cette festivité, le préfet de Forécariah s’est réjoui de cette célébration, avant de rappeler que c’est grâce au courage des combattants intègres et dominés par une discipline exemplaire que les forces armées guinéennes sous la bannière du père fondateur de la nation feu Ahmed Sekou Touré ont mis hors état de nuire les forces armées portugaises qui avait agressé le peuple de Guinée le 22 novembre 1970.
Ces festivités ont pris fin par la remise de satisfécits aux anciens combattants au nom du ministère de la Défense Nationale et à 16heures par un match de gala au stade préfectoral de Forécariah.
AGP/03/11/023 AFC/CM