Kankan, 28 nov (AGP)-La journée mondiale des droits de l’enfant a été célébrée en différé le samedi 25 novembre 2023, à Kankan, sous le thème “la crise climatique est une crise des droits de l’enfant”.
La célébration a connu, outre les autorités locales, la participation des partenaires techniques et financiers de la Guinée comme SOS village d’enfants et l’UNICEF.
Pendant cette célébration plusieurs activités qui sont en lien étroit avec la thématique étaient au programme comme l’assainissement d’un établissement scolaire, planter quelques plants sur la berge du fleuve Milo et d’autres activités culturelles non des moindres.
Mme Konaté, Fatoumata Diakité, manager du village d’enfants SOS Kankan dans son allocution de circonstance déclaré : << actuellement, la preuve est même là où on se trouve, les gens coupent les bois, les arbres et tout, ça c’est pas en faveur de l’environnement, ça détruit l’environnement et toutes ses conséquences qu’on connaît. On constate le manque de pluie et les chaleurs excessives, raison pour laquelle nous avons de concert avec nos partenaires UNICEF, avec les enfants, jugé utile de venir pour planter quelques pieds de manguier. Une manière d’inculquer aux enfants l’importance de prendre soin de l’environnement >>.
Le long des berges du fleuve Milo, plusieurs plants sont mis en terre.
Dorénavant, la direction préfectorale de l’Environnement et du développement durable promet de veiller à l’entretien des ces plants, afin de sauver ce fleuve qui est assez dégradé par l’action anthropique.
Mamadou Diallo, le chargé du programme de la protection de l’enfant au bureau UNICEF de Kankan, soutient à son tour, << le droit des enfants est fondamental, sinon en Guinée nous avons les instruments juridiques qui protègent beaucoup l’enfant, comme le code de l’enfant guinéen mais je ne manquerais pas de vous dire que le droit des enfants n’est pas assez respecté surtout par les parents, l’Etat quand-même tente de faire son maximum, mais tout les problèmes actuellement, c’est au niveau des parents, au niveau de la communauté, c’est là-bas où les enfants ont des droits qui sont violés >>
AGP/28/11/023 MKK/ABD