Forécariah, 07 jan. (AGP)- Au cours de l’année 2023, des efforts ont été fournis par plusieurs services déconcentrés de la préfecture de Forécariah. C’est le cas notamment de l’hôpital préfectoral où, d’importants cas d’accidents sur la voie publique ont été reçus et gérés par le service des urgences.
Docteur Mory Mamoudou Doumbouya, revient sur les statistiques globales que son service a eu à notifier. Au total, il a indiqué six-cent quarante-neuf (649) cas d’accidents ont été reçus par les responsables de ce service, vingt-huit (28) cas de décès liés aux accidents de la voie publique et vingt un (21) cas graves ont été référés vers les grands hôpitaux de Conakry.
Docteur Mory Mamoudou Doumbouya, responsable du service des urgences de l’Hôpital de Forécariah explique comment ces cas ont été gérés : « Ces (649) cas sont arrivés au cours de l’an 2023 dans notre service. Ils ont été tous gérés comme il fallait. C’est vrai, il y a des cas de décès, parce que qui parle des malades, c’est qu’il peut y avoir aussi des cas de décès. Dans ce cadre, il y a eu 28 cas qu’on n’avait pas pu sauver. Ce sont des corps qui nous ont été déjà déposés, ils étaient des cas perdus. Et on avait référé (21) autres cas vers les structures sanitaires supérieures. Donc les autres cas ont été gérés du plus petit au plus compliqué »
Dr Doumbouya n’a pas manqué d’indexer des engins roulants comme cause de ces accidents en disant ceci : « Les engins roulants, surtout la moto est devenue, le premier moyen de déplacement. Cela peut expliquer ce nombre important d’accidents. Avant les motos n’étaient pas nombreuses, mais actuellement dans notre société, elle est très utilisée même dans les voyages ».
Selon lui, la plupart de ces motards se droguent avant d’être sur l’engin : « Généralement les enfants qui roulent ces engins sont souvent des jeunes de moins de 25 ans et qui se droguent pour se mettre sur ces engins à deux (2) roues. Et ça, c’est un problème de santé publique ».
Le chef service des urgences de l’hôpital préfectoral de Forécariah a fait une comparaison de 2023 aux années 2003. « Si on prend l’année 2003 pour comparer à celle de 2023, on peut dire qu’en 2003, difficilement on voyait des motos, à plus forte raison de la transformer en taxi. Mais, en 2023, il y a tellement de motos. C’est ce qui fait que vraiment l’accident de la circulation est la 2e ou 3e cause des consultations dans notre service, après le paludisme ».
Avant de clore, il a fait savoir que les (649) cas font environ (30%) de la consultation au niveau du service des urgences de l’hôpital préfectoral de Forécariah en 2023.
AGP/07/024 AFC/CM