Une frappe aérienne israélienne contre une école abritant des milliers de déplacées dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, a fait au moins 39 déplacés palestiniens tués, ce jeudi, selon les autorités de Gaza.
Dans un communiqué, le bureau des médias du gouvernement basé à Gaza a fait savoir que l’armée israélienne a frappé une école gérée par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans le camp de réfugiés de Nuseirat, faisant également des dizaines de blessés.
La même source a ajouté que les “massacres“ incessants de l’armée israélienne à Gaza sont la preuve qu’elle mène un “génocide“ contre les déplacés palestiniens dans la bande de Gaza.
Les autorités de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa ont déclaré que l’attaque avait fait au moins 39 morts et des dizaines d’autres blessées, affirmant que le bilan des tués pourrait s’alourdir, étant donné que les victimes continuent toujours d’affluer à l’hôpital.
L’armée israélienne a, pour sa part, reconnu avoir mené une frappe contre l’école de l’UNRWA dans le camp de réfugiés de Nuseirat, affirmant qu’elle abritait des combattants du Hamas.
Israël poursuit son offensive brutale contre Gaza depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Depuis cette date, au moins 36 586 Palestiniens ont été tués à Gaza, dont la grande majorité est constituée de femmes et d’enfants, et plus d’au moins 83 074 autres ont été blessés, selon le bilan le plus récent des autorités médicales locales.
Près de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza ne sont plus que ruines, sur fond d’un état de siège paralysant l’accès de la nourriture, de l’eau potable et des médicaments.
Israël est accusé de “génocide“ devant la Cour internationale de Justice (CIJ), qui a décidé dans sa dernière ordonnance la suspension immédiate des opérations israéliennes contre la ville méridionale de Rafah, où s’entassent plus d’un million de Palestiniens qui s’y étaient réfugiés pour fuir la guerre, avant l’offensive de l’armée israélienne qui a débuté le 6 mai dernier.
AA / Ankara / Ahmed Asmar