Conakry, 5 juil. (AGP)- Le premier ministre, chef du gouvernement, M. Amadou Oury Bah, a présidé ce vendredi, 0 5 juillet 2024, la conférence des Ambassadeurs et chefs d’Agences de Coopération en poste à Conakry, sur le projet de création de l’institut international de Développement de la coopération sud/sud et Triangulaire.
Cette conférence organisée par l’Agence Guinéenne de Coopération Technique a connu la présence des Ambassadeurs accrédités en Guinée, de la coordinatrice du système des nations unies en Guinée, de la représentante du PNUD, du point focal de l’UNESCO et du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’innovation.
Elle a pour objectif d’échanger avec les Ambassadeurs et chefs d’agences en postes à Conakry, sur des stratégies et mécanismes d’accompagnement du gouvernement par les partenaires techniques et financiers dans le processus de création de cet institut, a-t-on indiqué.
Dans son discours, le ministre du plan et de la coopération internationale, M. Ismael Nabé, a fait savoir que l’institut international de développement de la coopération sud/sud et triangulaire aura pour vocation d’aider les pays en développement notamment les pays les moins avancés à atteindre leurs autonomies individuelles et collective, ainsi que leurs développements durables et inclusifs dans un contexte de changement et de crise multiples en les appuyant dans les renforcement des capacités en matière de recherche et de formation dans tous les domaines de la coopération sud/sud et triangulaire. Il est aussi question d’échanger sur des expériences réussies, de coordination et de mutualisation des partenariats innovants, a-t-il souligné
Plus loin, le ministre Nabé a rappelé que ce projet est une initiative du gouvernement guinéen qui, selon lui, a émergé à la suite de la deuxième conférence des nations unies de la coopération sud/sud qui s’est tenue en mars 2019 en Argentine.
En parlant au nom des institutions et agences des nations unies, la coordinatrice résidante du système des nations unies en Guinée, KRISTÉLE YOONES, a indiqué que c’est une première de débatte des sujets liées à l’installation du siège d’un tel l’institut international en Guinée.
Selon elle, cet institut sera un puissant instrument pour aider les pays en développement notamment les pays les moins avancés à atteindre leurs autonomies individuelles et collectives ainsi que leurs développements durables et inclusifs dans un contexte de changement et de crises multiples. Il pourra aussi appuyer les États en matière de recherche et de formation dans tous les domaines de la coopération sud/sud et triangulaire, et servir de cadre pour les échanges d’expériences réussies de coordination et de mutualisation de partenariat innovant.
Poursuivant, elle a ajouté que l’organisation de cette réunion de suivi de l’état d’avancement de cette initiative ambitieuse contribuera à renforcer le plaidoyer avec les partenaires, à créer une dynamique collective en faveur du développement durable et inclusif pour ne laisser personne de côté.
Pour terminer, elle a souligné qu’au système des nations unies, l’on croit que cette initiative ne va pas se limiter à créer simplement une plateforme de dialogue, mais qui servira à la transformation effective des idées en action tangible aux bénéfices des populations.
De son côté, le premier ministre, chef du gouvernement, M. Amadou Oury Bah a, au nom du Chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya, remercié la présence des Ambassadeurs et chefs d’agences qui soulignent l’importance que ces derniers accordent à la nécessité de se retrouver pour que la coopération sud/sud puisse être de plus en plus concrète.
La coopération sud/sud et triangulaire, dit-il, pourrait être une réponse au nouveau contexte international qui se profile à l’horizon. Dans ce cadre, la Guinée est en train de mobiliser tous ses atouts pour avoir une place forte d’expression de la coopération sud/sud.
Le premier ministre a également souligné que la Guinée doit exploiter ses potentialités pour mieux se positionner et contribuer à avoir sa place dans la compétition internationale qui est particulièrement rude.
« Donc il est important d’avoir une structure pouvant nous permettre de reformuler notre positionnement sur le plan international. Ce repositionnement tient compte de l’héritage, de notre volonté d’affirmer une indépendance, mais une indépendance dans le cadre d’une coopération plus large, plus efficiente et plus décomplexe possible » ; a-t-il indiqué.
AGP/05/07/024 MT/CM