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Matoto/ Projet WARDIP-Guinée : Des acteurs locaux outillés en techniques de gestion des plaintes

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Matoto, 07 Nov. (AGP)-Un atelier de formation a regroupé mercredi, 06 novembre 2024 à l’Etat Civil de Matoto, notamment les présidents des conseils de quartiers, des responsables des organisations de la société civile et les membres du conseil Communal pour la mise en œuvre du projet WARDIP-Guinée.

Cet atelier a pour objectif d’outiller ces responsables locaux en techniques de gestion et de remontée des plaintes dans la mise en œuvre de ce projet.

Inclut dans le programme d’intégration Numérique en Afrique de Ouest, ce projet vise à améliorer l’accès et l’utilisation de l’internet haut-débit et des services numériques en Guinée.

Au nom de l’autorité Communale de Matoto, M. Michel Faya Tenguiano, représentant du président de la délégation spéciale de Matoto, M. Moussa Diallo, a remercié les responsables du projet WARDIP tout en rassurant aux porteurs du projet l’accompagnement de l’autorité Communale dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet qui va impacter positivement la vie des populations en matière de connexion à haut-débit à travers l’installation des fibres optiques. Il a ensuite invité les démembrements de la Commune et d’autres acteurs sociaux à s’impliquer activement pour faciliter la réalisation du ce projet.

Pour la spécialiste sauvegarde sociale du projet WARDIP, Madame Fanta Kouyaté, cet atelier concerne la formation des membres du comité des plaintes pour le projet WARDIP. Également, c’est d’outiller les responsables des quartiers de la Commune Matoto à accompagner le comité de gestion des plaintes dans la mise en œuvre des mécanismes du projet. A côté de la technique qui consiste l’installation des fibres optiques, il y a des impacts environnementaux et sociaux parmi lesquels nous avons les réticences, les conflits, la mauvaise cohabitation avec la communauté hôte. Donc lors de la mise œuvre du projet, on peut créer des désagréments au niveau de la population bénéficiaire d’où une recommandation de la Banque Mondiale à tous les projets de développement de mettre en place un mécanisme de gestion des plaintes pour gérer les différentes plaintes liées au projet afin d’avoir une résolution satisfaisante pour le projet mais aussi pour les bénéficiaires », a-t-elle déclaré.

Avant d’ajouter : « Notre objectif principal est qu’au sortir de cette formation, que les membres du comité soient vraiment outillés pour la gestion des éventuels cas de plaintes que le projet pourrait générer sur le terrain. Mais également qu’aucune plainte ne doit échapper au contrôle du projet. Aussi, l faut que les plaintes soient directement remontées afin de minimiser les réticences et les conflits ».

A souligner que ce projet WARDIP est sous financement de la Banque Mondiale dans les pays de l’Afrique de l’ouest.

AGP/07/11/024                   IC/CM/AND

 

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