Boké, 25 Nov. (AGP)- Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique (MSHP), sur financement de l’Agence Française de développement (AFD), à travers Expertise France, a lancé ce lundi, 25 novembre 2024, la 2ème phase de la Campagne nationale d’offre gratuite des services de planification familiale version 2024 dans la région administrative de Boké.
Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui aux Droits et Santé Sexuels et Reproductive (DSSR). Ainsi la planification familiale constitue un véritable moyen d’espacement des grossesses et d’épanouissement de la Famille. Aussi, c’est un moyen efficace pour la réduction de la mortalité maternelle, a-t-on indiqué.
Selon la direction préfectorale de la santé de Boké, cette campagne vise à réduire la mortalité maternelle et néonatale, et elle contribue à l’augmentation des services de la planification familiale dans la région de Boké.
Au nom de l’UNFPA, Mme Aïssatou Condé, a réaffirmé l’engagement des partenaires techniques et financiers pour la réussite de la présente campagne.
Elle a remercié le gouvernement guinéen qui continue d’honorer ses engagements vis-à-vis des partenaires pour améliorer l’accès des populations à la gratuité des services de planification familiale, améliorer l’éducation pour tous et la protection de l’environnement en mobilisant les ressources endogènes.
Dans sa communication, l’inspecteur régional de la santé (IRS) de Boké, Dr Aboubacar Conté, a fait savoir que le développement d’un pays passe par la maîtrise de sa fécondité. La PF, selon Dr Conté, contribue à l’autonomisation des femmes et à la durabilité environnementale.
Durant cette semaine, les femmes âgées de 15 à 45 ans seront informées et sensibilisées.
C’est pourquoi au nom de l’autorité régionale, la directrice de Cabinet du Gouvernorat de Boké, Hadja Gnalen Condé, a remercié le Ministère de la Santé et ses partenaires pour la synergie d’action visant la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
Elle a souligné que l’espacement des naissances et la planification familiale nécessitent la fréquentation des structures sanitaires pour prendre les consignes des professionnels de la santé.
A noter qu’au compte de cette deuxième phase du projet, la Campagne compte toucher 24 600 femmes.
AGP/25/11/024 MMC/CM/AND