Près d’Antakya, dans le sud de la Turquie, des bulldozers creusent des fosses pour y installer un cimetière de fortune.
Un peu moins d’une semaine après le puissant séisme, les habitants s’organisent avec les moyens du bord pour rendre un dernier hommage aux victimes.
Plus de 2 000 personnes ont déjà été enterrées ici.
En visite à Kahramanmaraş, en Turquie, le chef de l’agence humanitaire de l’ONU Martin Griffiths a déclaré à Sky News que le bilan « doublera ou plus ».
Près de 32 000 personnes sont mobilisées pour les opérations de recherche et de secours en Turquie, ainsi que plus de 8 000 secouristes étrangers selon l’agence turque chargée des catastrophes naturelles.
Un point de passage a en outre été ouvert entre la Turquie et l’Arménie, pour la première fois depuis 35 ans, pour permettre l’arrivée d’aide humanitaire.
En visite à Alep, dans le nord-ouest de la Syrie durement frappée par le séisme, le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a dit avoir « le cœur brisé en voyant les conditions auxquelles les survivants sont confrontés – un temps glacial et un accès extrêmement limité aux abris, à la nourriture, à l’eau, au chauffage et aux soins médicaux ».
AGP/15/02/023 euronews