Conakry, 16 fév (AGP)-L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié, mardi 14 février, les séismes qui ont dévasté le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie de « pire désastre naturel en un siècle » à toucher un pays de la zone européenne. « Nous sommes toujours en train d’en mesurer l’ampleur », a ajouté le directeur de la branche européenne de l’OMS, Hans Kluge, lors d’une conférence de presse. Le bilan de la catastrophe continue de s’alourdir, il pourrait même doubler, a prévenu l’ONU dimanche. Mardi soir, il s’élevait à 39 106 morts : 35 418 officiellement dans le sud de la Turquie, tandis que les autorités en ont recensé 3 688 en Syrie.
Plus de sept millions d’enfants affectés. En Turquie, le nombre total d’enfants vivant dans les dix provinces touchées par les deux tremblements de terre s’élevait à 4,6 millions d’enfants. En Syrie, 2,5 millions d’enfants sont touchés. L’Unicef craint que « plusieurs milliers d’enfants aient été tués ».
Enfin de l’aide humanitaire pour la Syrie. Damas a annoncé, lundi, l’ouverture pour une période initiale de trois mois, de deux nouveaux points de passage avec la Turquie pour accélérer l’arrivée des secours. Jusque-là, un seul point de passage, celui de Bab al-Hawa, était ouvert pour accéder aux zones rebelles de cette région. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a salué cette décision du président syrien, Bachar al-Assad, qui « va permettre à plus d’aide d’entrer, plus vite ».
Source: franceinfo