Conakry 18 mars (AGP)- L’office national de formation et de perfectionnement professionnel (ONFPP) a  organisé une session de  formation en faveur  des femmes entrepreneures  et vendeuses du marché Niger dans la commune de Kaloum à Conakry.

Notons ici que l’ONFPP  est chargé de dérouler la politique du gouvernement en matière de formation continue pour les employés des différentes entreprises, et de formation d’appui aux groupements, associations et  à tous ceux qui évoluent dans l’informel.

Ainsi le but de cette formation des vendeuses du marché Niger est de renforcer la politique d’autonomisation des femmes ;  un programme auquel  l’État guinéen  accorde une importance capitale.

Dans son intervention, le formateur en germe, M.  Siba yiguissa SAKOUVOGUI a expliqué : « Le programme germe est un programme qui est adopté à toutes les catégories socioprofessionnelles, et la formation   est  en train de se faire en langue nationale sousou.  Le  niveau de compréhension des participantes est appréciable, parce que nous sommes à notre 3ème jour de formation.  L’objectif fondamental que se fixe L’ ONFPP c’est d’appuyer, de renforcer la compétitivité de son public cible, mais aussi de renforcer les compétences et à partir de ces compétences,  de leur amener à s’adapter au marché dont les réalités changent et à  atteindre une autonomie financière. Dans le même sillage, l’ONFPP compte réaliser  17 autres antennes régionales à  Mamou, Kankan, Boké et N’zérékore avant la fin de l’année 2023. Pour les jeunes diplômés qui sont  à la recherche de l’emploi en général, il y a des difficultés à  trouver de l’emploi mais il  y a toujours une porte  de sortie, et l’ONFPP est disposé à  les appuyer  et les  accompagner. ».

De son côté, madame  Fatoumata Tata Bangoura,  vendeuse au marché Niger et participante a dit : « Nous assistons à cette formation pour aider nos amis femmes, parce que sans la symbiose il n’aurait pas de sérieux, donc il faut le sérieux pour encourager les autres femmes qui sont dans la rue, d’autres se livrent à la prostitution, donc nous-nous concentrons pour cette formation pour motiver les autres femmes à  apprendre un métier qui sera rentable pour notre pays. »

Plus loin, elle ajoute  ce qu’elle a  compris au compte de  cette  3ème journée  la formation : « Les techniques en marketing, comment faire l’achat, les crédits et comment utiliser les bénéfices.

Pour terminer,

madame  Fatoumata Tata Bangoura  demande à l’État de mettre les fonds à leur disposition  pour bien mener  leurs activités génératrices de revenus pour pouvoir aider à leur tour  pays.

AGP/18/03/023         TM/CM