Selon des sources militaires et des témoins sur place, de « brèves rafales » de tirs ont été entendues dimanche 24 septembre, entre 8 heures et 9 heures du matin (heure locale), au camp Guillaume Ouédraogo, dans le centre-ville de Ouagadougou. De quoi susciter de nouvelles questions, alors que les rangs de l’armée sont sous tension depuis quelques jours.
Comme l’avait rapporté Jeune Afrique, des mouvements d’humeur ont agité plusieurs casernes dans la soirée du mercredi 20 septembre avant d’être finalement contenus – notamment le camp Sangoulé Lamizana, un autre camp important de la capitale, ou encore celui des Forces spéciales, à Kamboinsin. À la suite de la publication de cet article, les autorités de transition burkinabè avaient diffusé un communiqué évoquant des « informations totalement infondées et malveillantes ».
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