Beyla, 02 juin (AGP)-Fonodou, situé à 135 km de la préfecture de Beyla, à la frontière avec la Cote d’Ivoire, a été érigé en sous-préfecture en 2020. Ses populations pratiquent essentiellement l’agriculture (riz, maïs, etc.).
La localité manque presque de tout, infrastructures sanitaires, routières…. Elle est également confrontée au déficit d’enseignants pour ses écoles et les 25 000 habitants ne comptent que sur les rivières et marigots pour se procurer de l’eau, faute de forages.
Les parents d’élèves aimeraient bien que leurs enfants puissent étudier. Malheureusement, leur volonté se heurte à un déficit criant d’enseignants. L’essentiel de ceux qui y évoluent est pris en charge que par la communauté. « Fonodou a besoin de beaucoup d’enseignants, parce que la plupart de ceux qui donnent des cours dans nos écoles sont contractuels. Ce qui fatigue beaucoup les parents d’élèves, parce que tous sont pris en charge par la communauté à travers l’Association des Parents d’Elèves et Amis de l’Ecole (APEAE) », déplore le sous-préfet, Lieutenant Daniel TOLNO.
A en croire le sous- préfet, la route qui relie Fonodou à Beyla, longue de 135 km, est impraticable. Il souhaite d’ailleurs son reprofilage.
La communauté n’a pas non plus accès à l’électricité. Ce sont les ressortissants qui se débrouillaient pour électrifier la ville. « Nous n’avons pas les moyens d’entretenir le groupe électrogène et pour le carburant », regrette Lieutenant Daniel TOLNO, affirmant que depuis l’érection de la localité en sous-préfecture, en 2020, la collectivité n’a reçu aucune subvention encore moins d’infrastructures sociales de base.
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