Conakry, 1er oct. (AGP)- Réunis en assemblée générale extraordinaire du 29 au 30 septembre 2022 à Conakry, les maires des 362 communes urbaines et rurales de Guinée ont procédé à l’élection des membres du bureau exécutif de leur organisation dénommée Association Nationale des Communes de Guinée (ANCG).
Ils sont au total 31 membres de ce nouveau bureau dont une femme. Le poste du 2ème vice-président a été confié à M. Mamadouba Tos Camara, maire de la commune de Matoto.
Présent durant toute la première journée de ce jeudi 29 septembre, le Directeur général de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités (ANAFIC), a salué la sérénité qui a caractérisé les travaux. M. Sékou Mawa Touré a ensuite invité les maires à plus de mobilisation des ressources dans leurs localités respectives.
“Au nom de l’ANAFIC, nous voudrons ici vous féliciter pour la conduite des travaux, mais aussi féliciter les nouveaux membres du bureau exécutif de l’ANCG. Aussi réaffirmer l’engagement de l’ANAFIC à accompagner le processus de développement local en République de Guinée à travers des actions que vous allez identifier dans vos différents PAI (plan annuel d’investissement). Nous sommes dans la dynamique d’accompagner l’association nationale des communes de Guinée. Je profiterai de l’occasion pour remercier le gouvernement et particulièrement, M. le ministre de l’administration du territoire et de la Décentralisation qui a bien voulu, à travers un décret du président République, du 30 décembre 2021, faire de l’ANAFIC l’unique instrument de financement de la décentralisation et du du développement local ; en mutualisant les 3 fonds. Je veux parler du fonds national du développement local (FNDL), du fonds de développement économique local (FODEL) mais aussi du fonds de développement des communes de Conakry (FODECCON). La vision est que les communes puissent bénéficier des maximums de ressources pour pouvoir harmoniser les ressources planifiées dans PAI permettant de se développer.
C’est un processus qui demande l’implication de tous et de chacun. Qui parle de développement parle de ressources. Depuis les temps, on sait bien que l’ANAFIC certes, ce sont des ressources mises à la disposition à travers un dispositif mis en place ; mais il faudrait et surtout que les collectivités que vous êtes, que vous puissiez mobiliser les ressources endogènes.
Mais nous avons tendance à négliger ce facteur, et nous focaliser sur des ressources mises à disposition. Je pense que c’est une chose. Mais pour nous, la plus importante c’est l’appropriation du processus à travers la mobilisation des ressources endogènes qui va aider les collectivités à mieux être structurées et faire face au développement auquel elles aspirent. Nous souhaitons que ce nouveau bureau organise mieux l’ANCG et les structures pour que les demandes soient bien structurées, pour qu’à notre tour nous puissions mettre à disposition les ressources, vous permettant de mener des actions au bénéfice des populations bénéficiaires” a expliqué le DG de l’ANAFIC.
AGP/1er /10/022 IC/CM