Conakry, 12 oct. (AGP)-le service chargé des archives de la ville de Conakry, creuset et gardien des mémoires collectives, traverse depuis quelques mois une période d’improductivité depuis le départ des colonisateurs.
Ce service a été victime d’un incendie criminel le 20 juin 2020, qui a consumé les locaux et leurs contenus. Ce passage du feu a fini par placer ce service stratégique parmi les plus orphelins des services rattachés à la ville de Conakry.
Son personnel ballotte actuellement entre la Direction Nationale des Archives de Guinée et le Gouvernorat de la ville de Conakry. Ce service est devenu improductif faute de bureaux et de matériels afférents au métier d’archives, a constaté le correspondant régional de l’AGP.
A date, la question qui revient sur toutes les lèvres des populations est de savoir où sont orientés et gardés soigneusement les documents de 2020-2021- 2022 en provenance des communes de Conakry. La question reste et demeure pour le moment sans réponse, poursuit-il.
Si rien n’est fait dans le sens de la conservation de nos mémoires collectives déjà banalisées par les dirigeants des villes de nos jours en Afrique surtout en Guinée, les conséquences retomberont sur la postérité qui ne tardera pas à condamner le manque de traces historiques.
AGP/12/11/023 MYS/ABD