Conakry, 10 oct. (AGP)- M. Mamadi Fanta CAMARA, membre de la coordination de l’Agence de gestion des Urgences et des Catastrophes Humanitaires dans la ville de Conakry (ANGUCH), a récemment déclaré que son service a presque fini de traiter les dossiers de toutes les victimes d’inondations de la ville de Conakry et ses périphéries notamment Coyah et Dubréka.
Il s’est ainsi prononcé sur le sort des populations sinistrées de Conakry, éprouvées cette année par les intempéries de la nature. Il reconnait que depuis le mois de Juillet 2024, Conakry a enregistré de fortes inondations, tout en révélant que des mesures attendent les victimes des zones inondables allant du déguerpissement à leur relocalisation dans des établissements publics.
Pour M. Mamadi Fanta Camara, l’ANGUCH poursuit ses services humanitaires pour une centaine de sinistrés et prend de façon temporaire toutes les charges dont l’hébergement et la nourriture en leur offrant des vivres et des non vivres.
Il dit avoir remonté des informations à la hiérarchie sur des constructions anarchiques qu’il accuse d’être à l’origine des inondations à Conakry. C’est pourquoi, il a procédé à l’aide d’un tableau à l’élaboration d’une liste exhaustive des communes les plus touchées par des inondations de cette année.
A Matoto, selon ce tableau, il y a Matoto centre au secteur 4 et Matoto Bonagui.
A Dixinn, il y a Dixinn gare et Minière – Hafia. A Ratoma, il y a Kobaya le secteur Kinifi et celui de Nongo. A Matam, Hermakonon centre et Hermakono mosquée, des centaines de personnes ont été délogées par des eaux de ruissellement.
Sur le cas spécifique des inondations à Kaloum, Mamadi Fanta Camara a été très sobre sur les arrangements qui ont eu lieu au lendemain des inondations de Coronthie empêchant ainsi l’action des Bulldozers contre les unités industrielles installées sur le canal central d’évacuation dudit quartier.
AGP/0/10/024 MYS/CM/ADN