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Conakry : La police routière peine à gérer la circulation à quelques jours de la fête de ramadan

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Conakry 17 Avr. (AGP)-La circulation est  complètement difficile ces derniers jours de Ramadan à  Conakry  surtout   au    centre-ville où l’affluence est remarquable.

Outre   les voitures et motocyclistes qui  peinent à se frayer un chemin, les charretiers, tricycles et marchands compliquent davantage la circulation. On  enregistre ainsi  des embouteillages monstres qui bougent à pas de caméléon.

Au lieu de faire face à cette situation qui est un véritable casse-tête pour les usagers,  les agents  de la police routière se montrent  parfois indifférents en   laissant les conducteurs indélicats former les doubles voire triples lignes en occupant complètement la chaussée.

Rencontré au niveau de Kénien en pleine circulation,  Alpha Oumar Fofana,  conducteur de taxi, témoigne en disant : « Nous sommes  là il y a  au moins 10mn et l’embouteillage ne fait que s’empirer. Au lieu de faciliter la circulation, les agents   de la police routière sont de l’autre côté en train de requêter les paisibles citoyens alors que leur travail c’est d’abord faire  libérer  la circulation.».

Dans un autre bouchon non loin de Kénien, M. Alpha Saliou Bah fustige : « ce camion est venu se stationner au beau milieu de la route et la police ne fait rien pour l’enlever afin de libérer le passage. Tout ce monde est bloqué à cause de lui et maintenant nous sommes  coincés, car nous ne pouvons  plus faire marche arrière. » souligne-t-il.

Pour le citoyen Mory Camara, l’embouteillage d’un quart d’heure voire  une demi-heure c’est grave.   C’est juste l’indiscipline  de la part des usagers et manque  d’organisation et de volonté au niveau des autorités en charge de la circulation. »

De son côté, M. Tidiane Barry,  agent de la police routière,  met en cause le  manque de l’effectif : «  Comme vous le voyez, nous n’avons pas tellement d’éléments. Mais nous sommes quand-même assistés par le commissariat central qui désigne souvent des agents pour nous appuyer. Il y a des gens qui viennent garer abusivement leurs engins sans aucune autorisation de la police. », a-t-il regretté.

Il faut signaler que la multiplication des engins roulant doublée du laisser-aller qui règne dans la circulation,  fait que désormais les embouteillages sont devenus monnaie courante au centre-ville de Conakry qui  s’accentue à l’approche des grandes  fêtes religieuses.

AGP/ 17/04/023                            AF/CM

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