Matoto, 20 mars (AGP)- Pour faire face au programme de développement local, une rencontre de présentation des agents du nouveau service technique a mobilisé mercredi 19 mars 2025 dans la salle de conférence de la mairie de Matoto, le secrétaire général de la commune, les conseillers communaux, les agents d’impôts et de taxe d’équipement, la société civile ainsi que d’autres acteurs concernés.
Cette cérémonie a été présidée par le Vice-président de la délégation spéciale de Matoto, M. Mahamadou Sylla, qui a souhaité la bienvenue à toute l’assistance, avant de souligner en ces termes : « Notre vocation est de promouvoir le développement local par la réalisation des projets de développement qui passe forcément par la mobilisation des recettes. Le conseil a délibéré le recouvrement de la taxe d’équipement et sa mise en application a été votée. L’intérêt que nous accordons c’est pour qu’il y ait une mobilisation efficace des ressources pour l’atteinte des objectifs » a-t-il précisé.
Parlant de ce service technique créé par la Commune dans le cadre de la mobilisation des ressources propres, le secrétaire général M. Mamadi Nabé a expliqué les raisons de la réglementation de cette taxe : « L’Etat dans sa politique de décentralisation a transféré des compétences aux collectivités locales et pour leur permettre de fonctionner, une politique nationale a été élaborée. C’est ce qu’on appelle la fiscalité locale et cette fiscalité est un instrument juridique et technique mis à la disposition des collectivités locales pour agir en lieu et place de l’Etat, de recouvrer le maximum de recettes prévues et autorisées par la loi pour faire face à son programme de développement. Ces ressources sont à deux niveaux, il y a des ressources fiscales basées sur des impôts et autres, mais aussi des ressources non fiscales qui sont endogènes prévues et autorisées par la loi et mobilisables sur le territoire de nos collectivités locales d’où le nom « la taxe d’équipement. ».
La taxe d’équipement a pour générateur les maisons bâties et les espaces publics, c’est-à-dire à travers des permis de construction, les plans de masse. Ces taxes d’équipement sont payées une seule fois par les contribuables. Ce qui fait la différence entre elle et les autres assiettes fiscales qui mobilisent des ressources pour le budget communal.
AGP/20/03/025 IC/CM/AND