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Conakry/Matoto: Visite de travail du directeur adjoint de l’agence nationale de lutte contre la corruption

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Matoto, 23 déc. (AGP)-Les responsables de l’Agence Nationale de  Lutte Contre la Corruption et de Promotion de la bonne Gouvernance se sont rendus à la mairie de Matoto  jeudi 22 décembre 2022.

L’objectif de cette rencontre  avec l’autorité communale et les différents directeurs des services décentralisés,  était de partager les inquiétudes, les problématiques et le constat fait allant dans la lutte contre la corruption de toutes  natures  au sein de notre commune.

Dans son intervention, le Directeur Adjoint de l’ANLC M. Mohamed  Konaté a expliqué que l’un des projets phares du chef de l’Etat est de lutter contre la corruption, donc pour eux,  pas question de rester indifférent. « L’ANLC a pour mission la sensibilisation, la détection et la répression sur les cas de corruption au niveau du gouvernement et de l’administration centrale. Donc, nous sommes venus aujourd’hui pour vous sensibiliser, informer avant d’arriver à la répression.

Aucune description disponible.

La lutte contre la corruption est une responsabilité collective, il faut que vous acceptiez de vous engager dans ce combat, ce n’est pas seulement l’agence nationale de lutte contre qui doit mener ce combat. C’est pourquoi, nous avons mis un numéro vert à la disposition de la population qui est le 155 afin de remonter les informations. On ne peut plus cacher l’information, si vous ne faites pas, la population va nous remonter les informations parce qu’elle en  est victime. » ; a-t-il notifié.

Poursuivant, il a aussi souligné que les modalités liées à l’obtention des administratifs  documents sont bien définies : « les extraits biométriques, il est demandé aux candidats de payer 60 milles francs et 100 mille francs pour la carte biométrique ce qui fait les 160 mille francs. Il est inacceptable de soutirer aux gens d’autres sommes alors qu’ils ont déjà payé le montant demandé. Nous savons pertinemment qu’il y a plusieurs cas qui se passent, donc il faut que cela soit arrêté et il faut que le délai de deux semaines soit respecté ; précise-t- il.

Le  maire de la commune de Matoto,  Mamadouba Tos Camara  a expliqué que dès son arrivée à la tête de la commune, l’un des premiers combats qu’il a engagés était de lutter contre les personnes qui s’adonnent à cette pratique qui ternit  l’image de la commune.

Aucune description disponible.

A en croire M. le maire : « Notre toute dernière réunion, on a pris des décisions fermes que toute personne qui sera appréhendée dans les situations frauduleuses sera licenciée avec effet immédiat. Tout ce que nous pouvons dire, c’est de rassurer la délégation que nous avons compris leur message et toutes les dispositions nécessaires seront prises pour mettre fin à ces actes de corruption au sein de la commune. » ; a-t-il promis.

Il a ensuite  également promis à ses hôtes que toutes les brebis galeuses seront dénichées parce qu’aujourd’hui nous tendons vers l’excellence. Avant de finir, il lance une invite aux autorités en charge de la lutte contre la corruption de les aider auprès de la société qui assure la confection des  actes et cartes biométriques pour que certaines choses soient faciles  à leur niveau afin que les citoyens jouissent de leurs droit à temps. »

De son côté, M. Dioubaté kemoko ; officier  de l’Etat Civil a expliqué techniquement les difficultés auxquelles le service est confronté : «  Matoto étant la plus grande commune de la capitale connaît de nos jours une affluence des citoyens à l’Etat Civil. Les gens quittent à l’intérieur du pays pour se rendre à Matoto, les citoyens des autres communes plus ceux de la commune de Matoto, chacun veut être en possession de sa carte ignorant les difficultés liées au traitement des dossiers. Parmi ces difficultés il y a  le problème du papier sécurisé qui manque parfois, la non fiabilité du réseau, le retard de la banque dans la validation des payements effectués plus les moyens matériels. Donc à  date il n’y a que  cinq machines opérationnelles. C’est à cause de tous ces problèmes qu’il y a la lenteur. » ; a-t-il fait savoir

AGP/23/12/022                     IC/CM

 

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