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AccueilActualitéSocieteConakry : Plusieurs chantiers à l’arrêt pour manque de ciment (Constat)

Conakry : Plusieurs chantiers à l’arrêt pour manque de ciment (Constat)

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Conakry, 22 mai. (AGP)- Les vendeurs de ciment dans le grand Conakry à l’instar de leurs collègues de l’intérieur du pays sont inquiets de la rareté de leurs marchandises. Les boutiques de ciment sont presque tous vides impactant négativement l’évolution des chantiers de construction.

El hadj Lamarana Diallo, vendeur de ciment au carrefour Kassognah exprime sa préoccupation :

« Nous sommes vraiment inquiets à cause du manque de ciment. Cette inquiétude est liée à beaucoup de choses, notamment par rapport aux clients qui font des achats en gardant le stock au magasin. Ils sont venus chercher leur ciment, mais il n’y en a pas. Nous avons versé l’argent à l’usine et jusque-là nous n’avons pas reçu notre marchandise. Il a fallu qu’on rembourse l’argent de certains clients qui sont prêts à poursuivre leurs chantiers. Nous ne savons plus quoi faire. C’est notre seule source de revenus. Nous avons des bouches à nourrir, des frais d’écoles et de loyers à payer. Nous devons aussi payer nos travailleurs », a-t-il déploré.

Mohamed Hady Diallo, également vendeur de ciment renchérit : « Ça nous impacte énormément. Depuis que la pénurie a commencé, le prix a automatiquement augmenté.  Nous avions l’habitude de prendre un sac à soixante-onze mille cinq cents (71 500 ou 72 000). Actuellement, nous le prenons à 73 000 parfois 74 000. Nous ne gagnons presque rien parce qu’un sac est revendu en détail à 80 000 GNF et c’est connu de tous dans le grand Conakry.  À cause de la rareté, tout a augmenté. On pouvait avoir un bénéfice de 6000 sur un sac, maintenant c’est le contraire », dit-il.

Mohamed Koba Soumah est maitre maçon. Ses chantiers sont tous à l’arrêt à cause du manque de ciment, il explique leur situation : « Nous les maçons, sommes presque les victimes directes de cette crise. Nous sommes payés en fonction de l’évolution de nos chantiers et si ces derniers sont à l’arrêt cela nous conduit directement au chômage technique. Nous sommes contraints de rester à la maison en attendant la fin de cette pénurie », a-t-il souligné.

AGP/22/05/025                            BYB/CM/AND 

 

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