Conakry, 13 Fév. (AGP)-Dans le souci de subvenir à leurs besoins vitaux, nombreux sont ces jeunes sans emploi dans les quartiers de Conakry qui pratiquent le service de gardiennage.
Pour mieux gérer le secteur, les autorités de la transition ont créé l’Office de Régulation des Agences de sécurité de la protection civile, placé sous la tutelle du ministère de la sécurité et de la protection civile.
Mais pour les employés de ces entités privées, les difficultés sont liées aux contrats de travail qui sont pour la plus part des cas relèvent de la sous-traitance.
Selon des agents rencontrés par un reporter de l’AGP et qui ont gardé l’anonymat, les contrats de travail qu’ils ont signé à six-cent mille francs guinéens (600.000 GNF) la mensualité, soit vingt-mille francs guinéens (20.0000 GNF) de 8 heures à 18 heures ou de 18 heures à 8 heures, sont négociés par leurs employeurs chez les clients à un million (1.000.000 GNF) par mois.
Vu que ces agents de sécurité sont déployés sur ces sites (chantiers et concessions) sans frais de nourriture, ils réclament que ces frais soient inclus dans leur contrat de travail car disent-ils, si ce ne sont pas ces concessionnaires qui leur donnent à manger, ils sont obligés de se nourrir à leurs propres frais, or soutiennent-ils, leur salaire ne peut pas couvrir toutes ces charges y compris les frais de transports.
Aux dires de ces gardiens, les autorités du pays doivent faire face à cette pratique de sous-traitance auprès de ces sociétés de gardiennage qui selon eux, leurs traitent de façon « inhumaineparce que la majeure partie des jeunes sans métiers ne vivent que de ça ».
AGP/13/02/024 AOK/AND