spot_img
spot_img
spot_img
spot_img
AccueilActualitéSocieteConakry : Un sac de piments vendu à plus d’un million GNF

Conakry : Un sac de piments vendu à plus d’un million GNF

Publié le

spot_img

 

Conakry 26 mai (AGP)- Le piment est l’un des épices les plus consommés en Guinée. Mais, ces derniers temps, son prix est sans cesse revu à la hausse dans les différents marchés de Conakry. Cette hausse serait due à plusieurs facteurs, comme nous expliquent les vendeuses du Marché Kénien, dans la commune de Dixinn.

Pour M’Mawah Camara, c’est une situation compliquée pour les vendeuses et les consommateurs, surtout les vendeuses, qui viennent acheter à Matoto et revendre dans les différents marchés de la capitale.

« Depuis deux (2) jours, le sac de piments est vendu à plus d’un (1) million de francs guinéens. Vous imaginez à combien nous allons revendre et tirer nos profits. C’est pourquoi les tas de piments qui se vendaient à 1000 fg, sont revendus à 2000 fg et ceux qui se vendaient à 2000 fg sont passés à 5000 fg pour au moins avoir nos capitaux et nos bénéfices mais parfois difficilement que nous ayons ça », a précisé M’Mawah Camara.

Elle ajoute que si la saison pluvieuse approche la rareté se fait vraiment sentir dans les marchés de la capitale.

M’Mah Sylla, une autre vendeuse de piments au marché de Kenien, renchérit :

« Nous sommes allées ce matin à Matoto acheter les sacs de piments, mais nous n’avons pas eu les grands sacs, seulement quelques tas que nous avons eus. Est-ce que nous pourrions nous en sortir avec ça ou avoir nos bénéfices dans la mesure où, nous les avons pris chèrement. La vie devient de plus en plus difficile pas seulement le piment même avec les autres condiments et nos maris ne travaillent pas, nous nous battons pour apporter tout ce que nous avons besoin à la maison, pour cela le gouvernement n’a qu’à revoir notre situation », a-t-elle dit.

Kadiatou Keita, ménagère est venue faire ses courses : « ça ne va pas du tout dans les marchés, et le panier de la ménagère dois être allégé, les tas de piments que nous avions l’habitude d’acheter à 1000 fg, sont aujourd’hui vendus à 2000 fg ou à 5000fg, à vrai dire les femmes souffrent énormément. Nous lançons un appel solennel auprès du gouvernement afin de nous aider, sur le contrôle des prix, parce que nous avons constaté que tous les commerçants fixent leurs prix à leurs manières. Même si nous envoyons 50 000 fg au marché, cela ne peut plus suffire », a-t-elle regretté.

AGP/26/05/025               KYC/MKC/AND

 

Articles récents

Mamou/Santé: ENABEL à travers le projet ‘’Santé et Autonomisation des Femmes’’ appuie deux (2) hôpitaux et 18 centres de santé de la région en...

Mamou, 14 Juin (AGP)- Offerts par ENABEL à travers le projet « Santé et Autonomisation...

La CAF organise le deuxième webinaire « TotalEnergies CAF WAFCON Stars Spotlight » ce lundi 16 juin

  La Confédération Africaine de Football (CAF) tiendra, ce lundi 16 juin à 15h00 GMT,...

Guinée/Football: La FGF en quête d’un nouveau sélectionneur (officiel)

  Conakry, 14 juin (AGP)-Dans le cadre de la restructuration de la sélection nationale de...

Guinée/Police: Une série de mesures strictes visant à encadrer les activités des grues mobiles

  Conakry, 14 juin (AGP)-La Direction Centrale de la Police routière de Guinée a annoncé...