Dabola, 07 mars (AGP)- Le directeur de la chambre préfectorale du commerce, de l’industrie et des PME de Dabola en collaboration avec les autorités administratives, a organisé jeudi, 06 mars 2025, une réunion de sensibilisation des commerçants à la maison des jeunes de la commune urbaine de Dabola.

Cette réunion qui a connu la présence de plusieurs commerçants de la préfecture, visait à expliquer la récente décision des autorités concernant la vente des denrées de première nécessité, notamment le riz, le sucre et la farine en cette période de Ramadan.

Le directeur préfectoral du commerce, de l’industrie et des PME, Mohamed Condé, a rappelé aux commerçants la nécessité de respecter strictement les exigences des autorités en matière de prix.

« Cela fait aujourd’hui environ quinze jours que le gouvernement, à travers le ministère du Commerce, de la Chambre du commerce et de la Douane, a tenu une réunion à Conakry à l’occasion du mois de Ramadan et du Carême chrétien. L’objectif était de garantir aux fidèles un accès aux denrées de première nécessité à des prix abordables. À cette occasion, un accord a été signé avec le ministère des Transports afin de fixer un tarif pour l’évacuation des marchandises vers les différentes préfectures du pays. De plus, la Douane a décidé de renoncer aux taxes sur ces produits pour en réduire le coût. », a-t-il expliqué.

Selon lui, cet accord, signé le 20 février, s’applique à toutes les préfectures du pays. Cependant, il a été constaté que certains commerçants de Dabola ne respectaient pas les prix fixés.

« Hier, certains citoyens sont venus me voir pour se plaindre que les prix des denrées n’étaient pas respectés. C’est pourquoi j’ai contacté le bureau de la Chambre du commerce afin d’organiser cette sensibilisation. Désormais, tout commerçant qui ne respecte pas les prix fixés verra son magasin temporairement fermé. Nous demandons donc à tous les marchands de Dabola de respecter scrupuleusement ces prix : le riz sera vendu à 315 000 GNF, et le sucre à 365 000 GNF, pas plus. », a-t-il insisté.

De son côté, El Hadj Sana Oularé, président de la Délégation spéciale de Dabola, a rappelé la responsabilité des commerçants dans la gestion de la ville.

« Je vous prie de ne pas dépasser les prix fixés par le gouvernement, surtout en ce mois saint de Ramadan. Malheureusement, certains commerçants, notamment les vendeurs de riz, ont commencé à enfreindre cette règle. Le problème à Dabola, c’est qu’il n’y a pas assez de grossistes. Pourtant, dans les sous-préfectures de Dogomet et de Bissikirima, ces produits sont vendus à des prix plus bas. Alors, pourquoi les commerçants du chef-lieu ne pourraient-ils pas faire de même ? », a-t-il souligné.

Enfin, Elhadj Alpha Boubacar Diallo, président de la Chambre de commerce de Dabola, a remercié ses confrères pour leur mobilisation et a rappelé l’importance de respecter la décision des autorités.

« Nous avons convoqué les commerçants pour éviter la spéculation sur les prix et leur rappeler que le président de la Chambre de commerce nationale a participé aux discussions ayant conduit à cette décision. Le gouvernement a réduit le taux de taxation sur les produits de première nécessité, et cela doit se répercuter sur les prix pratiqués à Dabola. », a-t-il conclu.

AGP/07/03/025                        MBB/CM/AND