Mamou, 27 juin (AGP) – À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée cette année sous le thème « Combattre la pollution plastique pour préserver la santé humaine et la biodiversité », la rédaction régionale de l’AGP s’est intéressée à la situation environnementale dans la préfecture de Mamou.
Rencontré par notre correspondant, le lieutenant Ibrahima Keïta, directeur préfectoral de l’Environnement et du Développement durable, a dressé un état des lieux qu’il juge globalement positif.
« La préfecture regroupe 18 forêts classées, réparties sur une superficie totale de 55 011 hectares. L’environnement se porte très bien à Mamou. La pluviométrie est au-dessus de la moyenne, et même si les effets du changement climatique se font parfois sentir, le climat reste généralement doux et coopératif », a déclaré le lieutenant Keïta.
Concernant la préservation des écosystèmes, il précise que chaque sous-préfecture dispose d’un cantonnement forestier, doté d’agents affectés à la surveillance des forêts classées.
« En plus de ces agents, la brigade préfectorale de lutte contre la criminalité faunique et floristique organise régulièrement des patrouilles afin de détecter les infractions. Ces efforts contribuent à la protection des différents écosystèmes présents dans les forêts classées », a-t-il souligné.
Interrogé sur les infractions à la législation environnementale, le directeur reconnaît l’existence de comportements déviants.
« Il y a toujours des personnes qui agissent en violation des lois sur la faune et la flore. Une fois interpellés, les délinquants sont auditionnés et leurs dossiers transmis aux tribunaux compétents. Toutefois, notre rôle régalien reste avant tout d’informer et de sensibiliser les populations à l’importance de la protection de l’environnement », a-t-il conclu.
AGP/27/06/2025 – AOS/