Un délai de deux ans avant les élections libres promises au Gabon par les militaires ayant renversé le président Ali Bongo est un «objectif raisonnable», a estimé dimanche auprès de l’Agence France-Presse (AFP) le premier ministre de transition, Raymond Ndong Sima. Il a ajouté que cette période pourrait être «légèrement supérieure ou inférieure».
Le 30 août, l’armée a renversé Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans, quelques instants après qu’il a été proclamé réélu au terme d’une élection jugée frauduleuse par les militaires et l’opposition. Le général Brice Oligui Nguema, proclamé président de la transition, a promis aussitôt de rendre le pouvoir aux civils par des élections au terme d’une période dont il n’a pas annoncé la durée.
Raymond Ndong Sima, 68 ans, a été porté à la tête du gouvernement de la transition par le général Oligui Nguema. Il était auparavant l’un des ténors de l’opposition à Ali Bongo.
Le Temps