Gaoual, 02 avr. (AGP)- La route nationale Gaoual-Boké longue de 195 km construite de 1973 à 1976 par l’entreprise italienne, ASTALDI SA, devrait relier la préfecture portuaire de Boké à la mine de calcaire de Lebekeré (préfecture de Mali,) où il était prévu la construction d’une usine de fabrique de ciment.
Avec le premier régime de feu Ahmed Sékou Touré, il était prévu la construction et le bitumage de cette route. Mais ce projet n’aboutira plus à Mali car, la route s’arrêtera à Gaoual juste après le pont Koliba.
Depuis, le tronçon a connu plusieurs années d’entretien (reprofilage) qui facilitait la traversée aux usagers. Mais de nos jours, cette route est dans un état de dégradation qui représente un casse-tête pour les citoyens.
Pour les taxis brousse et autres petites voitures, la durée de parcours des 195 km varie entre 09 et 10 heures et plus souvent de pannes récurrentes des engins roulants. Les camionneurs qui passent par cette route pour Conakry avec les marchandises en provenance des ports de la Gambie, du Sénégal et même de la Mauritanie, rencontrent toutes les difficultés pour sortir du bourbier et ce, avec des risques de pertes des marchandises qui sont périssables.
Plusieurs commerçants guinées, exportateurs de fruits (orange, ananas, mangue, gingembre, piment, banane,) et les produits de pêche sont souvent victimes d’énormes pertes sur la route avec les accidents de parcours et des pannes toutes les saisons mais plus grave en saison pluvieuse.
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