spot_img
spot_img
spot_img
spot_img
AccueilActualitéSocieteGuinée/AN 66 : Hadja Aïcha Bah demande aux femmes de s’impliquer davantage...

Guinée/AN 66 : Hadja Aïcha Bah demande aux femmes de s’impliquer davantage dans l’éducation des enfants

Publié le

spot_img

Conakry, 30 sept. (AGP)- La Ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP), Aminata Kaba a, dans le cadre de la célébration de l’indépendance guinéenne, organisé lundi 30 septembre 2024, au palais du peuple de Conakry, un panel de haut niveau sur le thème « Éducation de masse : les filles à l’école après l’indépendance, vivre pour soi, sa famille et la République ».

Dans son intervention, la Ministre Aminata Kaba, a remercié toutes les femmes qui ont accepté de répondre à son invitation. Selon elle, l’objectif de cette session est de permettre aux jeunes filles de Guinée de s’inspirer du passé pour construire le futur ensemble à travers les anciennes personnalités publiques du pays.

Quant à la panéliste Hadja Aïcha Bah, ancienne ministre de l’éducation et facilitatrice du dialogue national inclusif, elle s’est réjouie pour cet honneur porté aux femmes guinéennes pour la fête de l’indépendance 2024 : « Je remercie le président de la transition, Général Mamadi Doumbouya d’avoir pensé à nous.  Quand on ignore d’où l’on vient, on ne peut pas savoir où l’on va. C’est cette ignorance pandémique qui fatigue la jeune génération », a-t-elle déclaré.

Pour terminer, elle a lancé un appel aux femmes de s’unir pour que l’éducation des enfants soit révisée et refaite d’une manière positive et permettre aux femmes de jouir du bienfait de notre pays, a-t-elle conclu.

Pour sa part, la fondatrice du réseau des femmes de l’Union du Fleuve Mano pour la Paix, Hadja Saran Daraba, a souligné que l’éducation nationale ne doit pas seulement se limiter en classe, plutôt en famille, selon elle, les femmes doivent encadrer  les enfants pour qu’ils puissent commencer à apprendre en famille et à bas âge.

De son côté, la première femme ingénieure en Guinée,  Madame Morel Marguerite,  a fait savoir qu’elle était la première femme guinéenne d’être admise à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry au temps de la révolution.

« Je vous assure ce n’était pas facile pour moi, mais les russes me cherchaient tous les jours avant de commencer les cours, a-t-elle rappelé.

AGP/ 30/09/024                     MBD/CM/AND

 

Articles récents