Conakry, 10 Fév. (AGP)- La journée internationale de tolérance à l’égard des mutilations génitales féminines a été célébrée en différé vendredi, 09 février 2024 à Conakry en République de Guinée.
Un panel a été animé dans l’amphithéâtre de l’Université Gamal Abdel Nasser à cet effet, au cours duquel, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion féminine et des personnes vulnérables, Aïcha Nanette Conté, a indiqué que désormais, tous ceux qui vont travailler dans le domaine des mutilations génitales féminines, de la protection des enfants ou des femmes vulnérables, auront des comptes à rendre, parce que toutes ces institutions ont reçu des agréments du ministère de la l’administration du territoire et de la décentralisation pour opérer avec le peuple de Guinée.
Madame la ministre Aicha Nanette Conté s’est adressée aux institutions et ONG en disant : « Vous n’êtes pas des juges des institutions qui doivent nous demander des comptes, plutôt c’est à nous de vous demander des comptes. Vous avez dit que vous allez protéger notre population à travers vos actions. Qu’est-ce que vous avez fait ? Depuis que je suis là, je n’ai pas encore vu le rapport d’une seule ONG. Désormais le rapport sera demandé et nous allons retirer les agréments en cas de manque de résultats. »
Plus loin, elle a souligné que les ONG ne peuvent pas exister sans résultats en la matière année après année.
Pour finir, elle a invité chacun à prendre ses responsabilités parce que très prochainement, elle veut voir ce que chacun fait sur le terrain en matière de la protection et de la promotion des droits de chaque entité du département du ministère de l’action sociale, de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables. Avant d’ajouter ‘’ donnons-nous les mains et nous allons ensemble écrire les prochaines stratégies pour sortir du phénomène de mutilations génitales féminines’’.
AGP/10/02/024 FD/CM