Conakry, 13 dec (AGP)-Dans la soirée de ce mercredi, 21 décembre 2022, le 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶, M. Alpha Bocar Barry, était face aux Conseillers Nationaux de la transition (CNT). L’objectif était de défendre la politique sectorielle de son département pour l’exercice 2023.

À l’entame, monsieur le ministre a vivement remercié le Chef de l’État, Colonel Mamadi Doumbouya, son Premier ministre, Dr. Bernard Goumou et tous les membres du gouvernement pour leur appui constant au développement du secteur de l’éducation en général et de l’enseignement Technique et Professionnel en particulier.
Devant les 66 conseillers présents, le ministre a ensuite présenté les acquis obtenus au cours de la première année de la transition avant d’afficher les ambitions à court et à long terme pour ce département qui hérite également le secteur de l’emploi.

Parmi les acquis, il a cité entre autres: l’élaboration d’un document de diagnostic assorti d’une stratégie nationale de développement de l’ETFP, l’élaboration et la vulgarisation d’un cahier des charges des écoles de santé pour instaurer la rigueur, la mise en place d’un plan de formation qui a permis de financer 100 masters pour les professeurs d’Ecoles Normales (PEN) et 150 Licences pour les conseillers pédagogiques maitres formateurs (CPMF), la mise en place des passerelles de l’ETFP vers l’enseignement supérieur, la rénovation et l’équipement d’une dizaine d’école ainsi que la relance de l’école Normale des professeurs de l’enseignement Technique et du Centre National de perfectionnement à la gestion dédiée au renforcement des capacités du capital humain des cadres guinéens.

Touchant le domaine de l’emploi, le ministre a parlé de la mise en œuvre d’un programme d’urgence de création de 20.000 emplois en 2023 pour améliorer les conditions de vie des Guinéens.
Enfin, pour atteindre les objectifs que s’est fixé le département, le ministre, Alpha Bacar Barry, a rappelé que l’avant-projet de budget 2023 a alloué au département un budget de 330 228 785 365 GNF contre 255 759 797 085 GNF en loi des Finances rectificative (LFR) 2022 avec un écart de 74 468 988 278 GNF, soit un taux d’accroissement de 22. 55% avec
une ventilation de 137 657 405 812 GNF pour les dépenses de personnel, 𝟰𝟱 𝟱𝟱𝟮 𝟱𝟵𝟵 𝟬𝟬𝟬 𝗚𝗡𝗙 pour les dépenses de biens et services, de 𝟴𝟬 𝟭𝟲𝟮 𝟰𝟱𝟬 𝟱𝟱𝟭 𝗚𝗡𝗙 𝟰𝟱 𝟱𝟱𝟮 𝟱𝟵𝟵 𝟬𝟬𝟬 𝗚𝗡𝗙 pour les dépenses de biens et services, de 𝟴𝟬 𝟭𝟲𝟮 𝟰𝟱𝟬 𝟱𝟱𝟭 𝗚𝗡𝗙 pour les dépenses de transfert et de 𝟲𝟲 𝟴𝟱𝟳 𝟯𝟯𝟬 𝟬𝟬𝟬 pour les dépenses d’investissement.
AGP/23/12/022 CNT




