Conakry 29 mai. (AGP)- Après le passage du premier ministre, chef du gouvernement, M. Amadou Oury Bah, devant les conseillers nationaux du CNT lundi, 27 mai 2024, pour présenter sa politique générale, quelques citoyens de la capitale Conakry ont livré leurs impressions par rapport aux différents aspects évoqués dans ce discours.
Selon Mamadi Kouyaté de l’entreprise multiservices, le premier ministre Amadou Oury est un cadre expérimenté et visionnaire qu’il respecte beaucoup. Il pense à travers ce discours qu’il a un bon programme par rapport à la transition en cours et au développement de la nation guinéenne. Il souhaite à cet effet que chacun de son côté puisse vraiment remplir sa part de responsabilité pour que le pays avance vite.
Dans la même logique, Mamadi Kouyaté a ajouté que la Guinée a un bon programme, des bons cadres et il croit que le premier ministre n’a proposé que ce qui est bon pour la Guinée.
Plus loin, il a souhaité que les concertations continuent de part et d’autre et surtout dans le bon sens afin que la transition dirigée par le Chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya réussisse dans la paix et l’intérêt du peuple de Guinée.
Pour sa part, Mory Kaba, entrepreneur, se dit satisfait de ce discours du premier ministre. Selon lui, le premier ministre a essayé de parler un peu de tout. Et ce qui n’est pas négligeable, c’est quand il dit que l’État prend en compte les besoins et les inquiétudes de ses citoyens, il n’y a pas mieux que ça.
Poursuivant, il indique que le premier ministre a, dans son discours, montré qu’il est soucieux de la situation du Guinéen lambda. « A partir de ce moment-là, je crois qu’il faut lui donner la chance et voir ce qu’il peut nous rapporter’’, a-t-il suggéré.
Et d’ajouter que M. Bah Oury a fait savoir beaucoup de choses dans son discours dont la digitalisation de l’administration publique pour la sécurisation des recettes qui constitue un projet phare des autorités de la transition. Parce qu’aujourd’hui si certaines choses ne peuvent pas se réaliser dans ce pays c’est que des recettes ne sont pas sécurisées, a-t-il souligné.
Selon Mory Kaba, pour faire avancer un pays il faut que les recettes soient sécurisées et rationnellement utilisées, c’est seule la digitalisation qui peut faciliter cela, a-t-il conclu.
A rappeler que plusieurs d’autres citoyens interrogés ont préféré de s’abstenir ou disent n’avoir pas suivi le discours.
AGP/29/05/024 TM/CM/AND