Conakry,  25 jan.  (AGP)- La Société d’Electricité de Guinée (EDG) a lancé mercredi 25 janvier 2023, la démarche qualité de service, ouvrant ainsi la voie au bout de trois ans de travaux à la certification ISO 9001 de la société de ladite entreprise.

La cérémonie a regroupé des cadres de l’EDG notamment le directeur général et ses adjoints, le président de l’union des consommateurs de Guinée, Ousmane Keita, le conseiller du ministre de l’énergie et l’envoyé spécial du cabinet « Afrique Compétence ‘’.

A l’entame,  l’envoyé spécial du Cabinet Afrique Compétence en même temps consultant de ce projet de certification,   M. Alseme W. Sam , a indiqué que cette démarche de qualité de service qui ouvre la voie à la certification ISO 9001 de l’EDG va permettre à la société d’être dans une nouvelle dimension notamment la satisfaction des clients à travers le service rendu et le renforcement des capacités financières de l’EDG.

« Nous travaillerons avec l’ensemble de l’équipe pour mettre en norme le réseau national afin de  pouvoir évacuer l’énergie produite.  Parce que la Guinée aujourd’hui produit assez d’énergie,  mais qui n’arrive pas à transporter cette production vers les consommateurs. » a-t-il indiqué.

Quant  au  responsable qualité et sécurité  de l’EDG,  M. Kaba, il a dit : «  l’EDG  a pour ambition d’offrir un service public de qualité à ses clients. Pour atteindre cet objectif, elle doit relever plusieurs défis pour mieux répondre plusieurs problématiques notamment celles de la réforme des structures de base. La Direction de l’EDG à l’instar de ses consœurs de la sous- région,  s’est engagée dans l’amélioration de la qualité des services offerts. » ;  a-t-il ajouté.

Pour sa part, le directeur général de l’EDG, Laye Sékou Camara,  s’est tout d’abord réjoui du lancement de cette activité qui, selon lui, fera de cette société dans 3 ans, la deuxième institution publique à  être certifiée  après celle de l’ACGP il y a deux (02à  ans.

Poursuivant,  Laye Sékou Camara indique que  vu les problèmes que  l’EDG rencontre,  il fallait aller vers la certification comme  l’ACGP. « Malgré que ça prend du temps mais nécessaire parce qu’enfin de compte, cette certification  pourrait non seulement qualifier  notre façon de faire mais aussi et surtout rassurer l’opinion  publique et nos partenaires techniques et financiers. », a-t-il précisé.

AGP/25/01/023                       AGK/CM