Conakry, 02 mai. (AGP)-La présidente du Réseau Syndical Migration Guinée (RSMG), Me Doumbouya Makoura Onipogui a dans un entretien accordé à l’AGP, parlé des activités menées par sa structure syndicale.
C’était à l’occasion de la Journée internationale du Travail (JIT), célébrée mercredi 1er mai 2024, par le mouvement syndical guinéen au stadium de Coléah dans la commune de Matam à Conakry.
Dans son intervention, madame Makoura a rappelé que le RSMG a été mis en place depuis 2017. A nos jours, ce réseau a mené plusieurs activités dont le recensement des migrants résidents en Guinée.
« On a organisé les migrants en association et on a essayé de les faire adhérer aux structures syndicales de leurs choix. Depuis lors, nous avons suivi pas à pas les migrants. Certains ont intégré le monde du travail. On fête ce 1er mai 2024 ensemble et on les défend dans les petites tâches. Ceux qui ont des problèmes avec la justice, des problèmes mineurs, on essaye de s’impliquer. En tout cas, tout ce qu’on fait, c’est de faire en sorte pour que les migrants se sentent mieux chez eux.», explique-t-elle.
Poursuivant, notre interlocutrice a souligné qu’à date le RSMG regroupe plus de dix (10) pays qui sont impliqués dans le réseau notamment la Sierra Léone, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, le Ghana, le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso, le Mali et autres.
« Sinon, tous les migrants des autres pays peuvent adhérer à notre structure syndicale. Le RSMG est une structure affiliée à l’inter centrale CNTG/USTG. Nous avons une plateforme dans laquelle nous sommes avec la société civile, quelques cadres de la fonction publique et les représentants des migrants », a-t-elle ajouté.
Pour terminer, la présidente du RSMG a lancé un appel solennel à l’endroit des autorités en disant : «Je dis aux autorités que le syndicat ne fait pas la différence entre travailleurs migrants et travailleurs guinéens. Pour nous, le travailleur est tout simplement un travailleur. Donc si on défend les travailleurs guinéens, on est dans l’obligation de défendre aussi les travailleurs migrants. Je lance un appel à tous les migrants qui ne nous connaissent pas de s’approcher du RSMG pour pouvoir mieux les défendre », a-t-elle conclu.
AGP/02/05/024 AOK/CM/AND