Conakry, 30 jan. (AGP)- L’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC), a lancé mercredi, 29 janvier 2025, à Conakry, les travaux de l’atelier de capitalisation des acquis du Projet d’Appui à la Gouvernance Locale (PAGL), sous le thème : « Partager les bonnes pratiques de Gouvernance ».
La cérémonie d’ouverture a connu la présence du président de la Cour des comptes, des Gouverneurs des régions administratives, des préfets et sous-préfets, des présidents des délégation spéciales, du pool financier du gouvernement, des représentants du CNT et des cadres du MATD et de l’ANAFIC.
Le PAGL financé par la banque mondiale à hauteur de 40 millions USD, vise à améliorer la gouvernance locale en renforçant la gestion transparente des ressources publiques et la prestation des services locaux. Ses objectifs principaux incluent une meilleure participation citoyenne et une réduction des conflits locaux, a-t-on indiqué
Aussi, les acquis de la mise en œuvre des outils de Gouvernance locale reposent sur quatre (04) points essentiels à savoir la Budgétisation Participative (BP), le suivi-évaluation participatif (SEP), le système d’alerte précoce et de réponse (SAPR) ainsi que le mécanisme de gestion des réclamations (MGR).
Dans son intervention, M. Aboubacar Sylla, paneliste a indiqué que l’État a transféré un certain nombre de compétences aux communes. Parmi ces compétences, indique-t-il, il y a la gestion administrative, financière et comptable, et désormais ce sont les communes qui doivent élaborer leurs budgets et les exécuter, et ces communes doivent aussi mobiliser les ressources locales pour financer leurs actions de développement.
Poursuivant, il a aussi rappelé que quand on élabore un budget et on l’exécute, on doit élaborer un document qu’on appelle le compte de gestion, c’est ce compte de gestion qui est validé par le conseil communal, ensuite, nous avons un comptable public qui est affecté au niveau de chaque commune. Ce comptable public aussi doit élaborer ce qu’on appelle un compte de gestion qui doit être jugé par la Cour des comptes.
Plus loin, M. Aboubacar Sylla a annoncé que le MATD est en train de mettre en œuvre la lettre de la politique nationale de la décentralisation. Selon lui, c’est une lettre qui balise le développement à travers la loi portant collectivités locales qui aide les communes à faire leur gestion dans la transparence et la redevabilité.
A noter que cette première journée a été couronnée par deux panels. Le premier portait sur la gouvernance locale et la mobilisation des ressources. Le second était axé sur les expériences, les innovations en matière d’agrément citoyens.
AGP/30/01/025 TM/FD/CM/AND