Conakry 04 Déc (AGP)- Le Ministère de l’information et de la communication (MIC) à travers le Service Genre et Équité, a organisé ce jeudi 04 décembre, une journée de sensibilisation et d’échange dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et filles, à la Radiotélévision Guinéenne (RTG), sous le thème : << Pas d’excuse ; Tous unis pour mettre fin aux violences numériques faites aux femmes et aux filles ».
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG).
Dans son allocution, le Directeur général adjoint de la Radiotélévision Guinéenne (RTG 1), Ibrahima Kalil Diakité, a rendu un vibrant hommage aux femmes guinéennes en général et particulièrement celles du Ministère de l’information et de la communication pour leur bravoure, leurs énergie et leur intelligence en vue du rayonnement des différentes directions à savoir : La RTG, le quotidien national Horoya, l’AGP et la Radio rurale.

De son côté, la responsable du service Genre et Équité au ministère de l’information et de la communication, Marie Louise Sanassy, est revenus sur les statistiques alarmantes avant de souligner la nécessite d’intensifier la lutte:
« Les violences basées sur le genre (VBG) sont des fléaux les plus rependus actuellement dans le monde. Au niveau mondial, une femme sur trois est victime soit de viol, battue, contrainte d’avoir des rapports sexuels ou victime d’abus au cours de sa vie. En Guinée, les chiffres sont alarmants et les réalités vécues par nos concitoyennes sont déchirantes. 80, 7% des filles et des femmes âgées de 15 à 64 ans ont subi au moins une fois des formes de violences, selon les études sur les VBG en 2016 contre 95% en 2009. De janvier à juin 2025, l’OPROGEM, a enregistré 45 cas de viols, 30 cas de mariages d’enfants, 45 cas de violences conjugales sur toute l’étendue du territoire national », a-t-elle déploré.
Présidant la cérémonie de lancement des 16 journée d’activisme contre les VBG, le ministre de l’information et de la communication, M. Fana Soumah a fait savoir que la violence sous toutes ses formes n’est pas une fatalité, mais une injustice que nous avons le devoir de combattre.
« Les VBG touchent des millions de femmes, des filles mais aussi des hommes et des garçons, elles détruisent des vies, fragilisent les familles et freinent le développement de nos sociétés », a-t-il dit.
Poursuivant, M. Fana Soumah a indiqué que le gouvernement guinéen sous la clairvoyance du président de la République, Chef de l’État, Mamadi Doumbouya, a pris depuis le 05 septembre 2021, des mesures fortes pour renforcer le cadre juridique, améliorer la prise en charge des victimes et sensibiliser les communautés.
AGP/04/12/025. TM/AND




