Conakry, 25 Nov. (AGP)- Un mot était récemment rentré dans le vocabulaire guinéen. Même s’il a été aussi éphémère que le rêve d’un pauvre, le terme QUATUOR a été plus employé plus de fois dans les discutions et causeries que le prix du sac de riz ou du sucre.
Pourtant quand vous tapez le mot dans votre petit téléphone, ou le cherché dans votre Larousse de poche, ça vous ramène souvent à la musique, cette combinaison harmonieuse de son.
Le Quatuor est une œuvre de musique écrite pour quatre instruments ou quatre voix. On peut également l’appeler Quatuor à corde, c’est-à-dire, ensemble musical composé de quatre instruments à corde. Généralement deux violons, un alto et un violoncelle.
Dans ce style, les contrebasses n’ont qu’à se contenter de doubler les violoncelles.
En musique classique, la composition de Quatuor à corde est le plus souvent considérée comme le summum de la musique. C’est-à-dire le plus haut point, l’acmé, l’apogée. C’est bien ce que nous attendions de notre Quatuor politique également. Mais hélas.
Les contrebasses n’ont pas fait que doubler les violoncelles, elles les ont surplombé et laissé à la traîne.
La politique et la musique ne sont apparemment pas faits pour s’entendre dans notre pays. Et donc il est peut-être temps de penser à une autre connotation du Quatuor. Comme par exemple celle d’un groupe de quatre personnes inséparables.
Ça aurait pu suffire cette fois, mais malheureusement le nôtre a été tout sauf inséparable. Du Quatuor, nous voilà en trio et ne soyez pas étonné demain de voir un duo et pourquoi pas un mono, singleton ou solo. Pourvu que l’on se retrouve tous au tour de la table de dialogue.
Peut-être qu’avec un peu de chance, il est possible de former le DIXTUOR.
AGP/25/11/022 Fatoumata Keita