Conakry, 13 déc. (AGP)- Le nombre de chantiers routiers lancés ou repris sur l’ensemble du territoire national depuis le 5 septembre 2021, témoigne la réelle volonté du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), à sa tête, le colonel Mamadi Doumbouya, d’améliorer le niveau de vie des Guinéens et booster la croissance économique du pays.
Avec cet élan, on peut dire sans risque de se tromper que le CNRD a sonné la fin de la récréation en accordant une attention soutenue aux processus de passation et d’exécution des marchés dans les délais contractuels requis sans oublier l’accélération dans le processus de décaissement des fonds pour la réalisation de ces nombreux projets. En deux ans, les résultats sont visibles avec la construction et la réhabilitation de plus 2 000 kilomètres de routes, selon les données fournies par le ministère des infrastructures et des travaux publics.
Le premier acte posé par le ministère des infrastructures et des travaux publics sous le CNRD, a été la relance des travaux de reconstruction de la route nationale N°1 Coyah-Mamou-Dabola et celle de Coyah-Farmoriah.
Parlant des ouvrages de hautes portées, les responsables de la direction nationale des routes rappellent que le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya a procédé mercredi, 13 juillet 2022, à la pose de la première pierre de l’échangeur de Bambéto, dont les travaux sont très avancés à date. Ce projet financé à hauteur 246 millions de dollars US est en train d’être exécuté par l’entreprise chinoise China Hydro pour une durée de 30 mois.
Dans la même dynamique, les travaux de construction des échangeurs du KM36 et de Kagbelen ont été relancés. A Kagbelen, le pont « Paul Kagamé » a été inauguré et celui du KM36 est déjà mis en service et attend quelques travaux techniques de finition pour être opérationnel à 100%.
En janvier 2023, les travaux du pont à péage de Tanènè, long de 126 mètres, permettant le remplacement des 4 ponts construits en 1957 ont été lancés par le Premier ministre, Dr Bernard Goumou. Les travaux de cet important ouvrage de franchissement qui progressent à la satisfaction des autorités, coutent 269 milliards GNF. Il est en train d’être réalisé, selon le directeur national des routes nationales, Mamy Condé, avec de la poutre longitudinale en acier, du tablier en béton, 2 voies et d’une longueur totale des voiries de raccordement de 3 km.
Au même moment, les travaux de construction de cinq ponts et leurs voies d’accès sont en cours à Conakry et Coyah. Il s’agit des ponts de Kakimbo, Kiroti, Démoudoula, Kissosso et Kassonya ainsi que leurs routes d’accès dans le grand Conakry dont le coût de réalisation s’élève à 59,99 millions d’euros, pour un délai d’exécution de 30 mois.
Dans une dizaine de villes, les travaux de bitumage des voiries urbaines sont entamés. Il s’agit notamment de Gaoual (10 km), Macenta (11,2 km) Yomou (11 km), Koubia 9,3 km), Kérouané 11,3 km) Mali 17,1 km), Tougué 15 km), Koundara (8,3 km), Dabola (8,5 km), Kindia (8,5 km).
Selon le ministre des Infrastructures, qui s’exprimait à l’occasion de l’inauguration du pont « Kagamé », le gouvernement guinéen va investir, au titre de l’exercice budgétaire 2023, « plus de 4 000 milliards GNF dans le secteur des travaux publics ».
Dans le secteur des transports, c’est un exploit que le CNRD est train de réussir. Il y a six (06 mois, les travaux d’extension et de modernisation de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré ont été lancés. A l’issue des 20 mois d’exécution, le principal aéroport de Conakry changera de visage. Les travaux portent notamment sur la construction d’un Nouveau Terminal passagers de 32 000 m², un nouveau Terminal Cargo de 3 600 m², des bureaux administratifs de la SOGEAC, une Tour de contrôle, une Nouvelle caserne des pompiers, une nouvelle centrale électrique, d’un Pavillon présidentiel, un Bâtiment de la Gendarmerie des transports aériens, un Complexe hôtelier et la rénovation de la piste et les voies de circulation.
Ces travaux seront exécutés en cinq phases, selon le cahier de charge. La première concernera les édifices et sera réalisée en six mois pour un coût estimé à 25 millions d’euros. Les quatre autres phases suivront au fur et à mesure. Ce qui fera un coût global d’un peu plus de 270 millions d’euros. Le groupe Albayrak est chargé de l’exécution des travaux de cette œuvre gigantesque.
A date, l’aéroport dispose d’un parking automatisé opérationnel, avec trois modes d’accès. Et parallèlement, l’Etat guinéen à travers le ministère des transports, a lancé les travaux de réhabilitation des aérodromes à Faranah, Kankan, N’zérékoré et Labé. « Nous devons voir grand et ne pas nous contenter du peu », souligne le ministre des Transports Félix Lamah, comme pour dire que la Guinée nourrit une grande ambition de développer les secteurs d’infrastructures et de transports pour être sur la voie de l’émergence.
AGP/13/12/023 CM/AND