Conakry, 23 Jan (AGP)- L’ex président de la transition, Moussa Dadis Camara a déclaré, lundi, 23 janvier 2023, au tribunal de Dixinn délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry, qu’il aurait voulu que la journée du 28 septembre 2009, soit une journée de recueillement et de pardon.
De nouveau à la barre, Moussa Dadis Camara a rappelé que chaque homme politique a une vision. Pour lui, le 28 septembre 1958, les pères de l’indépendance ont laissé des traces indélébiles dans l’histoire de la Guinée qui méritent d’être remémorées.
Pour cet officier de l’armée guinéenne qui est à sa 13ème comparution, il était normal que cette journée soit consacrée au recueillement et au pardon afin que chacun se retrouve dans son coin pour parler de l’indépendance de la Guinée.
À la question de savoir si la manifestation survenue le 28 septembre 2009, où des guinéens sont tombés sous les balles de son armée était légale, l’accusé, Moussa Dadis Camara répondra que c’est au tribunal d’apprécier.
Il a par ailleurs rappelé qu’un homme normal, ne peut pas commettre ces atrocités dans un stade à ciel ouvert.
Au moment où nous mettions cette dépêche en ligne, l’audition du président Moussa Dadis Camara se poursuit au tribunal de Dixinn en son audience criminelle.
AGP/23/01/023 TB/CM