Conakry, 06 mars (AGP)-L’initiative du Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, d’offrir des repas de rupture aux fidèles de la Grande Mosquée Fayçal et de la Cathédrale Sainte-Marie pendant le mois de Ramadan et du Carême, s’inscrit dans une volonté, sans cesse renouvelée, de promouvoir la solidarité, la cohésion sociale et l’unité nationale.
Cette initiative met en avant une approche inclusive qui transcende les clivages et renforce la fraternité entre les Guinéens, quelle que soit leur obédience religieuse.
L’importance de ce geste n’est plus à démontrer, et le choix de ces lieux de culte est des plus pertinents. La Grande Mosquée Fayçal, la plus grande et la plus fréquentée de Conakry, est un lieu de prière et de rassemblement pour des milliers de musulmans. Chaque année, durant le mois sacré, de nombreux fidèles jeûnent et prient, mais tous n’ont pas nécessairement les moyens de se procurer un repas pour rompre leur jeûne. Offrir des repas de rupture, notamment aux plus vulnérables, ne peut que renforcer le sentiment d’appartenance nationale et apporter du baume au cœur de citoyens qui se sentent ainsi soutenus par les autorités de leur pays.
De son côté, la Cathédrale Sainte-Marie de Conakry est un lieu central pour les fidèles chrétiens de la capitale guinéenne. Là également, le geste du Chef de l’État est un message de solidarité, ainsi que le signe d’un grand sens du partage.
Au-delà de l’aspect humanitaire, on pourrait évoquer la marque d’un leadership éclairé et d’une gouvernance qui n’oublie personne.
Autre retombée, et non des moindres, cette initiative pourrait avoir un impact positif sur la cohésion sociale en Guinée. En effet, elle rappelle aux citoyens que, malgré leurs différences religieuses et leur niveau de vie, ils font partie d’une même nation et que leurs dirigeants sont prêts à les soutenir dans leurs moments de vulnérabilité.
Pour tout dire, l’initiative salutaire du Chef de l’État n’est pas simplement un acte de générosité. C’est un acte profondément symbolique qui dépasse les considérations religieuses et qui promeut une unité nationale fondée sur la solidarité, la tolérance et le respect mutuel. C’est également un message de soutien aux plus vulnérables, montrant que la Guinée, malgré ses défis, reste une nation où l’entraide et la fraternité sont au premier plan des préoccupations.
François MARA