Conakry, 26 mai 2023 (AGP)- La ministre de la promotion féminine, de l’enfance, et des personnes vulnérables, Aïcha Nanette Conté vient de s’exprimer exprime sur la protection des droit des personnes vulnérables à travers les médias.
C’est au cours d’un panel au compte de la Semaine Nationale des Métiers de l’Information et de la Communication (SENAMIC) organisée par la ministre de l’information et de la communication.
« Je suis très heureuse de mon homologue Aminata Kaba, ministre de l’information et de la communication, d’avoir pensé à une instance pour pouvoir se parler ouvertement surtout, avoir des journalistes et activistes venant du Mali et a d’ ailleurs qui connaissent le service social et le travail social, mais aussi évoquer des sujets qui nous concernent surtout le département que j’ai la charge de gérer. Nous demandons chacun de soutenir les actions du gouvernement dans le cadre de la protection et promotion des droits humains. Aujourd’hui, nous entendons que les chiffres sont en train d’augmenter sur les violences faites aux enfants et aux femmes. Ce n’est pas ça nous avons les chiffres réels, en 2018 ont était à 100 et quelques, par ce qu’il y’a beaucoup de tabou, mais aujourd’hui ce tabou avec toutes les actions, a été brisé et toutes personnes se voient redevables et dénoncent les violences faites aux femmes et aux enfants.
Il y’a aussi gain de cause au niveau de la justice dans les différents dossiers, les pénalités qui vont maintenant de 15 à 20 ans de prison, alors avant c’était juste de 6 mois à 1 ans de prison.
Nous demandons aux journalistes de travailler avec l’Etat au niveau des différentes directions de mon département surtout la direction nationale des personnes vulnérables pour mieux s’informer, aussi nous faisons des formations et d’informations.
Sur ce, les journalistes sont incontournables dans la réussite de nos actions sociales en faveur de toutes les personnes vulnérables qui soient les femmes, les hommes, les enfants, mais également tout autre ayant besoins nos protections en République de Guinée.
Donc si les journalistes sont bien informés, formés dans les différentes thématiques, on ne verra pas des anomalies dans nos communications, ni les radios, les messages qui vont à l’encontre de nos politiques de travail et nos lois, mais aussi une meilleure protection.», a-t-elle expliqué
Poursuivant, elle affirme que c’est une initiative que son département va continuer mais autrement, pas au tour de table de panel, mais plutôt son département va continuer à renforcer les connaissances de tous les médias qu’il peut joindre pour que le relai se fasse à leur niveau en vue de garantir les droits humains des personnes vulnérables en République de Guinée.
AGP/26/05/023 A4S/CM