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Guinée/Société : Origines et vertus de la calebasse dans les communautés africaines

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Conakry, 20 Fév. (AGP) – En Afrique particulièrement en Guinée, la calebasse, a plusieurs vertus. Au marché Almamya dans la commune de Kaloum, dame  Nènè Touré, vendeuse de calebasse, a accordé un entretien à nos reporters, au cours duquel, elle a parlé de l’utilité de cet ustensile utilisé par de nombreuses communautés africaines.

A l’entame de ses propos, dame Touré, a fait comprendre que dans la tradition africaine, la calebasse est utilisée dans plusieurs domaines dont la célébration du mariage comme la coutume l’exige.

« A notre époque, lors de la naissance des enfants, les calebasses sont utilisées pour le lavage des bébés. Mais de nos jours, avec la modernisation nous avons laissé ces valeurs là au profit de la culture occidentale. Le lavage du riz se fait avec la calebasse, le fonio se lave dans la calebasse, en un mot la majeure partie des céréales sont lavées dans la calebasse. Dans notre tradition il y a plusieurs types de calebasses. Nous avons les petites calebasses qui sont utilisées pour la fabrication des balafons, il y a celles qui sont utilisées pour fabriquer les petites louches traditionnelles, etc…. », a-t-elle expliqué.

S’agissant de ce business, notre interlocutrice a dit qu’au paravent un lot de calebasse était vendu à cinquante mille francs guinéen (50.000 GNF), mais de nos jours le prix d’un lot de calebasse varie entre un million 1000.000 à un million huit-cent mille franc guinéen (1.800.000 GNF), possédant 50 pièces. Poursuivant, elle a souligné, « parfois, nous n’avons même pas de bénéfices parce que pendant le transport, certaines calebasses se cassent. Nous faisons ce commerce pour ne pas nous assoir comme ça car nous avons des familles à prendre en charge ».

Pour clore, dame Nènè Touré, a mentionné que les valeurs et les vertus de la calebasse ne peuvent pas disparaitre dans nos communautés africaines car dit-elle, la majeure partie des mariages coutumiers dans nos sociétés se pratiquent avec elles (calebasses).

« Pendant la dote, même-ci c’est un homme blanc qui veut épouser une femme africaine, il ne peut pas s’en passer de la calebasse parce que les colas sont mises dans la calebasse. Aussi, lors de la rupture pendant le mois de Ramadan dans les grandes familles malinkés, la bouillie se boit dans la calebasse », a-t-elle conclu.

AGP/20/02/024               AOK/TM

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