Conakry, 04 sept (AGP)-Depuis le 5 septembre 2021, la Guinée s’est engagée dans une transition déterminante, porteuse d’espoir pour un avenir meilleur. Ce moment charnière vise à établir les fondements d’un retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections, tout en posant les jalons d’un profond renouveau pour le pays et ses citoyens. L’arrivée au pouvoir du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), sous la direction du Général Mamadi Doumbouya, a ouvert une parenthèse pleine de promesses et d’enthousiasme au sein de la population.
Les autorités de la transition ont su s’attaquer avec courage à des problématiques cruciales telles que la corruption et le détournement de fonds publics. En parallèle, de nombreux projets d’infrastructures, allant de la construction de routes et de ponts à la création d’écoles et de centres de santé, transforment progressivement le paysage guinéen. Ces initiatives témoignent d’une volonté tangible de changement et d’une refondation de l’État, même si le chemin reste semé d’embûches.
Les défis sont nombreux et les réformes envisagées, bien que nécessaires, pourraient heurter des intérêts bien établis, créant ainsi des mécontentements. Cependant, les autorités de la transition demeurent déterminées à ne pas dévier de leur trajectoire. Elles s’engagent à assainir le paysage politique, à réformer les institutions, à épurer le fichier électoral et à élaborer une nouvelle constitution, dont l’avant-projet fait déjà l’objet d’une concertation élargie avec les acteurs socio-professionnels du pays. Cette nouvelle constitution, validée par référendum, devra être le reflet des aspirations du peuple guinéen.
Dans le domaine des relations internationales, la Guinée, depuis l’avènement du CNRD, bénéficie d’une reconnaissance diplomatique significative, illustrée par l’intense activité diplomatique qui la caractérise. De plus, cet anniversaire du CNRD coïncide avec la remarquable participation du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, au sommet Chine-Afrique, visant à renforcer la coopération entre la Chine et d’autres pays dans une dynamique de partenariat mutuellement bénéfique.
Il est crucial d’apprendre des erreurs du passé. La précipitation qui a marqué la fin de la transition de 2010 a laissé des séquelles, alimentant des contestations sur la légitimité d’une constitution adoptée sans consultation populaire. La Guinée ne peut se permettre de reproduire ces erreurs, et la gestion de cette période de transition doit se faire avec soin, loin des pressions politiques dont l’objectif semble être une conquête rapide du pouvoir, au risque de replonger le pays dans l’instabilité.
Le Colonel Mamadi Doumbouya et le CNRD portent une responsabilité historique : celle de rompre le cycle destructeur des coups d’État et de l’instabilité qui a trop longtemps marqué l’histoire guinéenne. Contrairement à une vision réductrice de la transition, les autorités actuelles sont résolues à saisir cette occasion pour initier des changements profonds, bénéfiques pour la nation. Au-delà du retour à l’ordre constitutionnel, il est impératif de proposer des actions concrètes qui répondent aux attentes socio-économiques des populations.
En somme, cette transition doit être une étape clé pour construire un avenir pacifié, uni et prospère pour la Guinée, en tournant le dos aux maux du passé. C’est ainsi que la riche et tumultueuse histoire du peuple guinéen pourra s’épanouir, nourrie par un élan de renouveau et d’espoir.
Joyeux anniversaire au CNRD.!
François MARA
