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Guinée/Transports : les conducteurs de tricycles se plaignent des tracasseries policières

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Conakry, 09 nov. AGP – Dans le souci de subvenir à leurs besoins vitaux, nombreux sont ces jeunes diplômés sans emploi qui s’orientent vers le secteur du transport notamment la conduite des tricycles communément appelés ‘’Bombonna sur le tronçon Sonfonia T7-Lambagny jusqu’à Madina.

Suite à une décision du ministère des transports (MT) fixant la limitation des places de ces engins roulants, notre reporter est allé à la rencontre de ces conducteurs pour comprendre les difficultés auxquelles les conducteurs font face.

A notre micro, Ousmane Barry a rappelé que cela fait près d’un an qu’il conduit un tricycle. Selon lui, leur vrai problème, est la confrontation avec les agents de la sécurité routière notamment la police.

« Ces engins que nous roulons, ne nous appartiennent pas. Nous faisons un travail rémunéré parce que nous n’avons pas les moyens de payer ces engins dont le coût est estimé à près de vingt-cinq (25) millions de francs guinéens. Notre recette journalière est à cent-mille (100.000) francs guinéens. Et c’est à travers ça que nous nous débrouillons pour avoir notre quotidien », explique-t-il.

S’agissant des confrontations entre ces conducteurs de tricycles et les agents de la sécurité routière, notre interlocuteur soutient : « la police routière profite de la décision des autorités pour nous soutirer des sous surtout au niveau de la limitation des places et aussi pendant que nous essayons parfois d’utiliser la troisième position lors des embouteillages. Pourtant sur nos cartes grises, il est inscrit dessus que nous devons prendre les cinq (5) places (trois personnes derrière et deux personnes devant) tandis qu’ils (les autorités) nous exigent trois places. Nous demandons au ministre de revoir les mesures qu’ils ont prises parce que c’est à travers ce métier que nous satisfaisons aux besoins de nos familles », se lamente-t-il.

Pour cet usager, Mohamed Moussa Sylla, l’évolution du transport de ces tricycles dans le transport urbain de Conakry, est une grande satisfaction.

« Actuellement, avec les taxis ordinaires nous remarquons des embouteillages intenses, plusieurs passagers se plaignent par rapport à ça, les tricycles sont devenus un moyen de déplacement qui nous permettent d’arriver à temps à nos destinations. Dans les embouteillages, les tricycles peuvent rentrer dans les quartiers pour dévier les bouchons. Donc, nous demandons aux autorités d’alléger ces nouvelles mesures engagées contre les conducteurs de tricycles », ajoute-t-il.

Pour un autre conducteur de tricycle rencontré à  Taouya marché, depuis que ces nouvelles décisions ont été prises par le ministère des Transports à l’intention des tricycles, nombreux sont les agents de la police routière qui en profitent pour se remplir les poches sur leurs dos..

AGP/09/11/023     AOK/ABD             

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