Conakry, 04 avr. (AGP)- Le transport urbain dans la capitale guinéenne ‘’Conakry’’, est confronté à un sérieux problème de capacité, afin de répondre au besoin de sa population qui ne cesse de s’accroitre.
Tôt le matin, ils sont nombreux ces Conakryka qui se bousculent au niveau des différents points de stationnement de ces quelques taxis, minibus et bus pour rejoindre le centre-ville, à leurs lieux de service ou pour les affaires. Aux heures de descente du travail pour rentrer à la maison c’est la même routine.
Le constat est qu’il n’est pas du tout facile de circuler à Conakry surtout aux heures de pointe. Une circulation qui connait un flux énorme de personnes, qui pour la plupart habitent les préfectures de Coyah et de Dubréka. Ces usagers rencontrent d’énormes difficultés pour parcourir un trajet qui ne dépasse pas 40 ou 50 km.
De l’avis de certains observateurs, l’insuffisance de sociétés de transport public, le mauvais état de la route, les embouteillages interminables, les contrôles de police, l’indiscipline de certains conducteurs, seraient la cause de cette situation.
Madame Halimatou Barry, commerçante à Madina, exprime son regret vis-à-vis de cette réalité qui fatigue tout le monde dans la capitale guinéenne : « Je regrette le manque de transport en commun. Avec ce problème, tout le monde est contraint d’y faire face», a-t-elle souligné.
Pour M. Amadou Kéita, en service au ministère de la justice et des droits de l’homme, propose la déconcentration des départements ministériels dans les cinq (5) communes, la multiplication et l’élargissement des routes et voiries urbaines, qui selon lui seront les seuls moyens pour résoudre cette pénurie de transport en commun et diminuer les embouteillages à Conakry.
Toutefois, M. Kéita indique que le problème dans la circulation des citoyens est exaspéré par l’indiscipline caractérisée des conducteurs qui coupent le trajet par tronçons pour surfacturer les passagers.
AGP/04/04/023 AF/FDFAND