Conakry 18 juil (AGP)- Le Directeur général de l’Agence Guinéenne de presse (AGP) M. François Mara, entouré de ses cadres, a reçu en audience jeudi 18 juillet 2024, une délégation de la CEDEAO, conduite par la Directrice du système d’alerte précoce, Dr Onyinye ONWUKA.
La rencontre qui s’est tenue en présence du secrétaire général du ministère de l’information et de la communication, M. Souleymane Bah, s’inscrit dans le cadre de l’établissement d’un partenariat entre l’AGP et cette institution sous régionale.
Dans son discours de bienvenue, le Directeur général de l’Agence Guinéenne de presse, François Mara a rappelé qu’en 2014 l’Agence avait bénéficié de la CEDEAO de matériels informatiques, de collecte des informations et l’internet pour une période de six (6) mois qui était un essai et depuis cette date, la collaboration n’a pas été renouvelée malgré quelques démarches menées auprès de son responsable de communication.
« C’est pour dire qu’on reste en attente, donc c’est une opportunité et on est très heureux de vous accueillir en vue de relancer ce partenariat. Aujourd’hui avec l’Agence guinéenne de presse (AGP), on est en train de changer carrément la donne, aujourd’hui dans les 33 préfectures de la Guinée, nous avons nos correspondants qui travaillent, qui donnent les informations 24/24, et aussi, nous avons nos points focaux dans quelques préfectures et dans les jours à venir on va élargir au niveau des autres sous-préfectures de la Guinée, et actuellement on met beaucoup l’accent sur la digitalisation >>, a-t-il dit.
En réponse, la Directrice du système d’alerte précoce de la CEDEAO, Dr Onyinye ONWUKA, souligne : « Il a été créé une direction d’alerte précoce pour opérationnaliser à partir du traité révisé de cette institution en 1993 dans son article 58 où il était demandé de créer un centre d’observation pour la paix et la sécurité. La direction d’alerte précoce a fait du chemin entre 2004, 2005 et 2008, nous avons commencé à mettre en place notre premier outil de collecte d’informations que nous appelons Eco-one ECOWAS only response network . Et cet outil qui nous permet de faire de la collecte des données à travers les pays de la CEDEAO, et nous ne pouvons pas faire de la collecte si nous n’avons pas des points focaux. Donc de 2008 jusqu’en 2014 et 2015 nous avons trois moniteurs par pays, deux (2) nommés par le gouvernement au niveau des affaires étrangères et un moniteur de la société civile.
Et la mission des moniteurs de terrain est de nous faire remonter des événements.qu’est-ce qui s’est passé, quand ça s’est passé et où ça s’est passé, c’est tout ce que nous demandons à nos moniteurs ».
AGP/19/07/024 TM/AND