Conakry, 02 Fev(AGP)- En prélude à la célébration de la journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des Mutilations Génitales Féminines (MGF), le 06 Février, le Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables (MPFEPV), a lancé, samedi 01 février 2025, les activités de ladite journée au stade IGEK de Bonfi, dans la commune urbaine de Matam, avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et financier du Comité National Suisse.
Célébrée sous le thème « Accélérer le rythme: Renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin au MGF », la journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des MGF se déroulera cette année du 01 au 05 Février 2025 dans les cinq Communes de la Ville de Conakry à savoir : Matam, Ratoma, Kaloum, Matoto et Dixinn.
L’objectif est de contribuer à la réduction des MGF à travers le plaidoyer à l’endroit des parties prenantes pour un engagement renouvelé en faveur de l’abandon de la pratique et pour le soutien aux initiatives et mouvements portés par les groupes d’alliances
Aussi, faciliter la création des mouvements et alliances en faveur de la promotion de l’abandon des MGF.
Et renforcer l’implication des enfants, des jeunes filles et garçons, des hommes et des femmes ainsi que des leaders religieux/communautaires, des médias et autres acteurs dans la promotion de l’abandon des MGF.
Pour cette première journée, c’est la Commune Urbaine de Matam qui a servi de cadre à travers la prestation artistique de l’Association CIRCUS BAOBAB qui a émerveillé à travers ses démonstrations acrobatiques, les populations de la Commune urbaine de Matam massivement mobilisées.
Cette mobilisation a été une occasion pour passer les messages de sensibilisation en faveur de l’engagement communautaire en vue de mettre fin à cette pratique dans notre société.
Pour la Secrétaire chargée des relations extérieures du conseil communal des filles et femmes de la commune de matam, Madame Kadidja Sylla, la mutilation Génitale féminine cause beaucoup de problèmes à notre société.
« J’invite toutes les femmes à stopper la mutilation Génitale féminine parce que selon les spécialistes ça cause beaucoup de problèmes à notre société. Surtout la couche féminine, lors de l’accouchement, les femmes souffrent énormément. Lors de nos séances de sensibilisation, on constate que certaines filles se laissent faire en pensant que l’excision réduit l’excitation.
Selon les Nation Unies, chaque année trois (3) millions de filles courent le risque d’être excisées.
Dans le cadre des objectifs de développement durable, la communauté internationale s’est fixée pour objectifs entre autres, de mettre fin à la pratique des mutilations génitales féminines d’ici à 2030.
En Guinée, grâce aux efforts conjugués du gouvernement et ses partenaires comme l’UNICEF, les communautés sont de plus en plus conscientisées du danger que représentent les MGF et beaucoup d’entre elles sont désormais disposées à déclarer l’abandon définitif de cette pratique néfaste.
AGP/02/02/025 MF/AND