Conakry 06 Déc (AGP)- Le ministre des mines et de la géologie, M. Bouna Sylla accompagné des cadres de son département, a présidé ce jeudi 05 décembre, la clôture des travaux de l’atelier sur le rôle du laboratoire national des mines et de la géologie dans l’exploitation minière.

Durant deux (2) jours d’intenses travaux,  experts, juristes et ingénieurs miniers ont laborieusement travaillé pour formuler des recommandations qui selon les organisateurs, parviendront aux hautes autorités afin que le laboratoire national puisse atteindre son ambition visée, c’est-à-dire, être un laboratoire de référence internationale, a-t-on indiqué

Dans son allocution, la Directrice générale du laboratoire national des mines et de la géologie, Mme Odia Magassouba, s‘est réjouie du résultat de la rencontre :

« Je dirais que cet atelier a été un succès parce que les personnes cibles (les miniers) étaient présents, c’est à eux qu’on voudrait montrer que le laboratoire a repris ses activités, et il (laboratoire) est déterminé à satisfaire l’État et tous les acteurs.

Et au sortir de cet atelier, nous avons pris des recommandations, les miniers ont eu la liberté de s’exprimer par rapport à leur satisfaction, la collaboration qui existe entre eux et le laboratoire national de la géologie, donc on n’a compris que les miniers s’intéressent vraiment à tout ce que nous faisons et ils apprécient notre travail », a-t-elle souligné.

Poursuivant, la Directrice générale du laboratoire national de la géologie, a lancé un appel solennel aux autorités à tous les niveaux :

« Nous demandons leur accompagnement pour d’abord renforcer le statut du laboratoire en mettant à notre disposition le conseil d’administration (CA), et après suivra la contribution financière dans le trésor public. Le laboratoire peut le faire s’il est accompagné car il n’est pas un petit établissement public à caractère administratif (EPA), mais une Direction qui peut être comme la douane ou les impôts. S’il est accompagné, il peut être une référence », a mentionné Mme Odia Magassouba.

De son côté, le ministre des mines et de la géologie, M. Bouna Sylla a d’abord félicité et encouragé la Directrice générale du laboratoire national et tout le personnel pour cette belle initiative de réunir toutes les parties prenantes liées à l’activité du laboratoire.

Il a rappelé que la Guinée était par le passé un grand pays minier par le potentiel mais dit-il, aujourd’hui, grâce au leadership du président de la République, le général Mamadi Doumbouya, le pays est passé du potentiel à la réalité.

« La Guinée est devenue un grand pays minier au monde, le premier producteur de bauxite, et l’année prochaine nous serons un grand acteur et 5ème producteur mondial du minerai de fer sans compter la place qu’occupe le pays dans l’exploitation de l’or », a-t-il indiqué.

Dans le même sillage, le ministre Bouna Sylla a ajouté que « pour que cette exploitation de nos ressources naturelles soit profitable à la population guinéenne, il faut bien s’assurer que la collecte et la sécurisation des revenus miniers. Cette sécurisation de la collecte des revenus ne peut se faire sans une expertise, sans un laboratoire national de qualité. Pour la détermination des taxes minières sur la bauxite, sur l’or et le minerai de fer, il faut bien tenir compte de la teneur et de la quantité, et cette teneur est déterminée par le laboratoire en partenariat avec ses partenaires qui sont ici parmi nous.

Et Madame la Directrice générale du laboratoire national de géologie l’a dit dans sa présentation, que l’objectif est de parvenir à la certification du laboratoire national de la géologie. Mais également pour que ce laboratoire puisse faire des certifications aux normes australienne et canadienne qui font office de normes en termes de certification dans l’indiserte minière et qui sont reconnues par les banques et les investisseurs qui financent le secteur.

C’est pour cela, il est extrêmement important de doter le laboratoire national de géologie, de moyens humain et financier mais encore plus de formation car pour l’atteinte de cet objectif, nous avons besoin de former le personnel. C’est le seul moyen de « challenger » les évaluations faites par les miniers », a conclu le ministre des Mines et de la géologie.

AGP/05/12/024                          TM/FD/AND