Conakry, 11 oct (AGP)-Les Haïtiens toujours vent debout contre leur Premier ministre. Ariel Henry est appelé à rendre le tablier. Le chef du gouvernement haïtien a sollicité l’aide des forces armées étrangères pour tenter de faire face aux gangs qui paralysent son pays sur fond de pénurie de carburant et d’eau.
Idée balayée par les manifestants, la jurisprudence des casques bleus accusés d’agressions sexuelles et ayant ont déclenché une épidémie de choléra il y a plus de dix ans, qui a tué près de 10 000 personnes est passée par là.
« Cette demande est un acte anticonstitutionnel, c’est un acte contre l’État. C’est un acte contre les demandes du peuple haïtien, qui veut un pays libre où tout le monde peut manger, se soigner, vivre comme des êtres humains.’’ ; explique Josue Merilein, résident local.
Le pays tourne au ralenti. Des barrages routiers continuent d’entraver la circulation dans la capitale où plus de 150 cas de choléra sont signalés faute d’eau potable alors que l’ONU réfléchit au déploiement de la force armée rapide sollicitée par Port-au-Prince.
AGP/11/10/022 africanews